HTC Desire C ou le minimalisme des smartphones

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HTC Desire C smartphone

HTC officialise son Desire C, un smartphone d’entrée de gamme qui compense son minimalisme matériel par une offre logicielle orientée réseaux sociaux et multimédia.

HTC lâche le morceau et lève le voile sur le smartphone Desire C d’entrée de gamme apparenté à son prédécesseur WildFire S et dans une moindre mesure au Samsung Galaxy S, premier du nom.

Jusqu’alors connu sous le nom de code Golf, ce terminal muni d’un écran de 3,5 pouces en HVGA (soit 320 x 480 pixels) joue la dissonance alors que l’évolution tend à imposer le format 4 pouces comme une diagonale de référence.

De même, l’intégration d’un processeur monocoeur Qualcomm MSM7225A à 600 MHz (puce ARM Cortex A5) associé à 512 Mo de RAM rappelle à un temps qui semblait pourtant révolu, comme s’il s’était initié un rétropédalage empreint de minimalisme matériel.

Un pari osé, alors qu’Android Ice Cream Sandwich (4.0), implémenté en standard, s’avère plus gourmand en ressources systèmes que ne l’étaient les déclinaisons Froyo (2.2) et Gingerbread (2.3).

Tout au plus l’espace de stockage, revu à la hausse (4 Go) donne-t-il un peu d’air à la gestion des applications, qui avait jusqu’alors tout d’un casse-tête sur les smartphones de cette gamme, lesquels ne disposaient pour la plupart que de quelques centaines de mégaoctets libres.

Pour simplifier plus encore l’hébergement des données, l’utilisateur enfichera une carte microSD dans l’emplacement réservé à cet effet. La mémoire est extensible à 32 Go.

Passé la connectivité sans fil de rigueur (Wi-Fi 802.11n, Bluetooth, aGPS et 3G HDSPA à 7,2 Mbits/s), le seul capteur photographique, répertorié à 5 mégapixels pour une ouverture à f/2.8, se trouve à l’arrière, vraisemblablement dépourvu de flash LED.

Dans son plus simple appareil, il semble que le Desire C mise sur la simplicité, jusqu’à sa batterie amovible annoncée à 1230 mAh, mais aussi de par son écosystème logiciel, avec en tête d’affiche l’interface maison HTC Sense… et le ressenti mi-figue, mi-raisin qu’elle laisse généralement aux mobinautes.

L’ensemble est résolument orienté social et multimédia, quand bien même il n’est toujours pas de plate-forme dédiée, malgré le récent rachat du service de streaming MOG.

A défaut, Facebook est généreusement mis en avant, au même titre que la technologie d’amélioration du rendu sonore Beats Audio, dont HTC s’est porté détenteur à 51%.

Pour autant, le Desire C, placé en-dessous du One V (3,7 pouces, 1 GHz) dans la hiérarchie, vaut-il réellement les 199 euros auxquels il devrait s’afficher en rayons et chez les opérateurs, tarif sans subvention ?


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