Huis clos sur le Net : « grandeurs et misères « de Twitter et Facebook

Cloud

Cinq journalistes de radios publiques francophones s’étaient coupés du monde avec Twitter et Facebook comme uniques canaux d’information. Leur témoignage sur France Info.

Twitter : (fausse) panique à Lille

Dès dimanche soir (31 janvier), le test commençait sur les « chapeaux de roue ». Alerte sur Twitter : un manifestant russe qui s’exprimerait en direct de sa cellule de prison.

Janic Tremblay raconte comment grâce au réseaux Twitter, il a pu recouper les informations pour prouver que son interlocuteur était vraiment russe et qu’il parlait vraiment de ses conditions actuelles de détention.

Mais il faut toujours se méfier des dérives. Benjamin Muller (France Info) se rappelle de« l’emballement médiatique » mardi soir (2 février) en lien avec une explosion à Lille.

Le premier Tweet reçu indiquait « un gros boom entendu à Lille »‘.

Les spéculations sur Twitter allaient entre un incendie, un accident de voiture voire l’armée belge qui envahissait la France…*

Une heure plus tard, le quotidien régional Nord-Eclair a révélé qu’il s’agissait juste d’un avion qui avait franchi le mur du son.

« Des milliers de personnes en parlent pendant un moment sur Twitter et après on en parle plus », évoque Benjamin Muller.

Anne-Paule Martin (RSR, Suisse), qui avait comme mission avec ses collègues de « sentir la une des médias à travers les bruits de fond sur Twitter et Facebook », a l’impression que le nombre de hoaxes parus sur les réseaux sociaux a triplé au cours de la période d’expérimentation.

Une manière de mettre à l’épreuve les journalistes impliqués ?

(lire la fin de l’article page 3) : Twitter : « moins de 10% d’infos originales » selon Jacques Rosselin

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur