IBM connecte la blockchain à un ordinateur miniature

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IBM développe un ordinateur miniature (plus petit qu’un grain de gros sel) destiné à améliorer, en tandem avec la blockchain, la traçabilité des biens.

Médicaments, denrées alimentaires, produits électroniques… Autant d’éléments dont la traçabilité peut être facilitée par l’usage de la blockchain.

IBM entend développer cette approche en s’appuyant sur des « empreintes numériques » ou « crypto-ancres »*.

Au-delà des puces RFID, le groupe américain explore la piste d’une encre comestible.

Il planche aussi sur un ordinateur miniature, présenté dans le cadre de la conférence Think, qui se déroule du 19 au 22 mars à Las Vegas.

Le SoC regroupe, sur 1 mm², « plusieurs centaines de milliers » de transistors, de la mémoire vive, une cellule photovoltaïque pour l’alimentation et un système de LED pour la communication.

Coûtant « moins de 10 cents » à fabriquer, il délivre une puissance équivalente à celle d’une puce Intel x86 des années 90.

Dans le domaine de la blockchain, IBM se positionne comme l’un des artisans d’Hyperledger. Cette alliance compte aussi, dans ses rangs, Intel, VMware ou encore SAP. Elle s’est donné pour objectif d’établir un standard de registres décentralisés adaptés aux besoins de tous les secteurs de l’industrie.

Dans la catégorie des ordinateurs miniatures, certaines références sont issues du monde universitaire. Par exemple le Michigan Micro Mote (M3), d’un format de 2 x 4 x 4 mm, autonome en énergie (il consomme 2 nanoampères) et basé sur des couches interchangeables qui permettent d’en modifier les fonctions.

* IBM vise une disponibilité sous 18 mois pour certaines de ses « crypto-ancres ».

Photo : IBM

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