Informatique à la demande : le défi du mid-market

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Selon IDC, l’informatique à la demande, qui intéresse les entreprises de toutes tailles, devra d’abord gagner ses lettres de noblesse auprès des PME-PMI.

Récemment, le cabinet d’études IDC, se livrant à des pronostics sur les technologies informatiques les plus susceptibles de bénéficier aux entreprises à brève échéance, écartait tout ce qui relève de l’utility computing ou informatique à la demande, rebaptisant au passage ce concept futility computing (voir édition du 8 décembre 2003). Cabinet d’études concurrent, le Gartner Group, sacrifiant au même exercice, ne prédisait pas, lui non plus, un essor immédiat à l’informatique à la demande (voir édition du 7 novembre 2003), bien que cette dernière ait été fortement médiatisée en 2003 par les grands fournisseurs informatiques, au premier rang desquels IBM qui se prévaut déjà de quelques références dans ce domaine, exclusivement de grandes multinationales (voir édition du 10 janvier 2003). Dans un rapport récent, IDC revient sur ce sujet et précise sa pensée. Il souligne que le principe économique de l’utility computing ? payer les ressources informatiques au prorata de ce qui est consommé ? n’intéresse pas seulement les grandes entreprises mais tout aussi bien les PME-PMI. Et, selon IDC, c’est sur ce terrain que les fournisseurs, qu’il s’agisse d’IBM, de Sun Microsystems ou de HP, doivent en priorité faire leurs preuves. Celui qui sera en mesure de servir les PME-PMI en matière d’informatique à la demande aura acquis, compte tenu de la diversité et de la complexité de leurs besoins, un niveau de compétence le mettant du même coup en position de s’imposer sur tous les segments de ce marché, quelle que soit la taille de l’entreprise cliente. En d’autres termes, ce sont les PME-PMI qui définiront les standards de l’informatique à la demande. En toute logique, IDC table sur l’émergence dans les prochains mois d’offres adaptées au mid-market.