Inside Secure vise la Bourse pour secouer le monde des puces NFC

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La société française high-tech Inside Secure compte s’introduire en Bourse d’ici le 20 février et lever 80 millions d’euros. Elle met en avant son expertise des puces sans contact.

Inside Secure : une myriade d’acteurs high-tech USA dans le capital

La société high-tech est présent sur divers segments de marché comme les paiements mobiles, les documents d’identification, le contrôle d’accès, le transport, la fabrication d’appareils électroniques, la télévision à péage et les opérateurs mobiles.

Selon le prospectus d’introduction en Bourse, les lancements de nouveaux produits sur les différents segments cibles « devraient également contribuer à la croissance de ses revenus ».

La société évoque notamment des « nouvelles opportunités commerciales » dans les paiements sécurisés avec la migration en cours vers un standard de type EMV (Europay, Mastercard, Visa) à partir de 2013.

Ex-Inside Contactless, la société avait procédé à un changement de dénomination après le rachat de la division Secure Microcontroller Solutions d’Atmel survenu en 2010.

Basée à Aix-en-Provence, elle dispose d’implantations en Europe, en Asie et dans la Silicon Valley.

Sur le front des résultats financiers, Inside Secure prévoit d’atteindre l’équilibre « au cours des derniers mois de l’année 2012 » et escompte un chiffre d’affaires consolidé proche de 400 millions de dollars en 2014 (contre 151 millions de dollars en 2011).

Sur les neuf premiers mois de l’année 2011, précisons que la société affiche une perte nette d’un peu de plus de 19 millions de dollars.

Dans la répartition du capital d’Inside Secure avant introduction en Bourse, on retrouve une poignée de groupes high-tech américains présents sur le segment des semi-conducteurs : Motorola Mobility (1,5% du capital), Nokia (3,37%), Qualcomm (4,86%)…

Autres petites surprises dans ce capital dilué : on retrouve également le Fonds stratégique d’investissement (fonds souverain français) qui détient 7,86% du capital ou Visa (paiements électroniques) qui possède 3,79%.

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