Instant Articles : Facebook va ouvrir aux médias une option paywall

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Les médias qui hébergent leurs contenus sur Facebook dans le cadre du programme Instant Articles devraient prochainement pouvoir mettre en place un paywall.

Facebook fait évoluer les règles du jeu associées au programme « Instant Articles ».

Les médias qui, dans ce cadre, hébergent leurs contenus directement sur le réseau social*, devraient pouvoir, d’ici à la fin de l’année, mettre en place un paywall. En d’autres termes, faire payer l’accès au-delà d’un certain nombre d’articles lus par mois.

Campbell Brown, qui supervise l’initiative, a fait le point cette semaine à l’occasion du Digital Publishing Innovation Summit organisé à New York.

L’ancienne correspondante de NBC News, arrivée chez Facebook en début d’année, a évoqué l’échéance d’octobre 2017 – soit près de deux ans après le lancement d’Instant Articles en France – pour les premières expérimentations.

La plafond sera fixé à 10 articles par mois. Les médias, dont certains ont « déjà été briefés » entre New York et Paris, seront laissés libres d’implémenter ou non ce modèle freemium, sachant que le lien sera assuré avec les abonnements souscrits par les canaux « traditionnels », précise Engadget.

Cette annonce intervient quelques jours après la sollicitation du Congrès américain par la News Media Alliance.

Ce groupement, qui dit représenter près de 2 000 éditeurs aux États-Unis et au Canada, a demandé un exception à la réglementation antitrust afin de pouvoir mener des « négociations collectives » avec les plates-formes Internet, en tête desquelles Google et Facebook.

Son président David Chavern est l’auteur d’une tribune récemment relayée dans les colonnes du Wall Street Journal. Il y dénonce la « mainmise » desdites plates-formes sur la diffusion et la monétisation de l’information, estimant par ailleurs que le modèle actuel favorise les fameuses « fake news ».

Facebook avait déjà fait des concessions sur le volet publicitaire : depuis quelques mois, les annonces ne doivent plus être séparées que d’au moins 250 mots, contre 350 auparavant.

* Les médias conservent l’intégralité des revenus publicitaires associés… ou 70 % s’ils n’opèrent pas leur propre régie.


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