Intel : le nouveau Paul Otellini s’appelle Brian Krzanich

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Brian Krzanich deviendra, ce 16 mai 2013, le 6e directeur général qu’Intel aura connu en 45 ans. Il succédera à Paul Otellini, qui occupait le poste depuis 2005.

Après 40 ans de collaboration chez Intel, dont ces 8 dernières années en qualité de Directeur général, Paul Otellini a officiellement présenté sa démission lors d’une Assemblée générale des actionnaires.

Son successeur a été désigné en interne. Jusqu’alors directeur général délégué chargé de la production, Brian Krzanich, 52 ans, deviendra, ce 16 mai 2013, le 6e dirigeant que la société californienne aura connu en 45 ans.

Avec à son actif 31 années d’expérience chez Intel, il sera secondé dans sa tâche par Renée James, 48 ans, actuellement à la tête de la division Software.

Conformément à la feuille de route, Paul Otellini devrait rester impliqué dans les affaires de la multinationale, très certainement comme conseiller – et non en tant que membre du conseil d’administration.

C’est tout du moins ce que laisse entendre Andy Bryant dans le communiqué officiel.

Le président du conseil d’administration exprime sa gratitude, non sans avancer « qu’il est grand temps de confier la direction des opérations à une nouvelle génération […] dans une période de changement radical pour l’industrie« .

Brian Krzanich prend effectivement les commandes d’un navire Intel qui flotte actuellement entre deux eaux, luttant pour adapter son offre au marché des smartphones et des tablettes.

Face à la montée en puissance de l’écosystème ARM et au déclin concomitant du marché des PC malgré la sortie de Windows 8, une réorientation s’opère vers la mobilité.

A cet effet, Intel parie sur l’innovation, avec des prévisions d’investissements sans précédent en R&D (13 milliards de dollars) sur son exercice fiscal débuté le 1er avril 2013.

Nouvelle génération de microprocesseurs, finesse de gravure et agrandissement des wafers (galettes de silicium) dans la fabrication des puces, développement d’une solution de connectivité mobile, solutions big data, sécurité avec la filiale McAfee : les perspectives sont légion.

Autant de segments jugés plus porteurs que l’activité autour des processeurs pour PC, en recul depuis plusieurs trimestres (8 milliards de dollars entre janvier et mars 2013, soit -6% sur un an).

Sous l’ère Otellini, Intel a généré un chiffre d’affaires annuel moyen de 54 milliards de dollars, pour un bénéfice global de 2,39 dollars par action. 23,5 milliards de dollars ont été reversés en dividendes, à hauteur de 22 cents par action.

Bien que les investisseurs eussent privilégié le recrutement d’un agent externe, les marchés n’ont pas sanctionné Intel à l’annonce de la nomination de Brian Krzanich.

En fermeture de séance, ce jeudi à Wall Street, le titre boursier du fondeur de Santa Clara s’affichait même en légère hausse de 0,0%, à 24,11 dollars.

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