Intel propose un standard de mise en veille

Mobilité

Des PC qui se mettent en veille et se raniment en moins de cinq secondes ? Sous l’action de la souris, du clavier, de la carte réseau ou du modem ? Voilà ce que promet la nouvelle norme d’économie d’énergie IAPC proposée par Intel et consorts.

En association avec le consortium Energy Star – et en compagnie de Compaq, Dell, HP et IBM – Intel a présenté une nouvelle technologie d’économie d’énergie. Baptisé IAPC, pour Instantly available PC (PC disponible instantanément), ce procédé reprend le principe de l’actuel APM (Advanced Power Management) en lui ajoutant quelques raffinements. Le but de la manoeuvre est, notamment, qu’une machine ne soit pas totalement inactive lorsqu’elle est en sommeil : elle doit ainsi pouvoir se réveiller lorsqu’un signal électrique parvient à la carte réseau ou au modem. En veille, le PC ne doit pas consommer plus de 5 watts, soit l’équivalent d’un magnétoscope au repos, selon Intel. Pour y parvenir, tous les composants autres que la mémoire vive (qui conserve les données), les ports USB et le composant réseau doivent être éteints. Problème, comment faire en sorte que l’ensemble mette moins de 5 secondes à se réveiller (ce qui est un des autres buts d’IAPC) ? En éliminant la procédure de boot du Bios, étape encore indispensable aujourd’hui pour sortir un PC du mode veille. Rappelons que cette procédure consiste notamment, lors de la mise sous tension de la machine, à détecter la présence et le type des périphériques de stockage (lecteur de disquettes, disques durs, CD-Rom, etc.), la quantité de mémoire vive, le type de carte graphique (PCI ou AGP, par exemple)… Logiquement, si une machine est en veille, il n’est pas nécessaire de détecter à nouveau ces éléments. C’est aussi ce que prévoit le standard IAPC, en donnant des indications sur la façon d’éviter le redémarrage du Bios. Les démonstrations proposées par les constructeurs sus-cités fonctionnaient sous Windows XP, déjà compatible avec la norme IAPC. Dans nos machines à partir de l’année prochaine ?