Japon : TDK et Panasonic traversent une passe difficile
Les groupes high-tech japonais prennent des mesures drastiques après l’annonce de résultats financiers décevants. La production des écrans est particulièrement touchée.
Les groupes high-tech japonais TDK et Panasonic sont en train de « rationaliser « leurs activités respectives dans le monde, en particulier sur le segment des écrans.
En début de semaine, le spécialiste du stockage a annoncé son intention de supprimer 11 000 emplois dans le monde (correspondant à 12% de son effectif, 80 000 collaborateurs).
Lors de la présentation de ses résultats semestriels (son année fiscale s’étalant d’avril 2011 à mars 2012), la direction a évoqué sa volonté « d’optimiser la production », de « prendre des mesures visant ses activités non rentables » (ce serait le cas pour les écrans électroluminescents ou LED) et de « réduire les coûts ».
TDK recense également d’autres facteurs négatifs ayant pesé sur ses mesures drastiques comme le tremblement de terre et le tsunami dans le nord-est du Japon de mars dernier, la montée du cours du yen et les conséquences des inondations actuelles en Thaïlande (TDK dispose d’unités de production au niveau local) qui affectent le marché mondial des disques durs.
Dans la période 2008-2009, le groupe high-tech japonais avait déjà procédé à la suppression de 8000 emplois hors du Japon et des fermetures de sites.
Autre groupe affecté par la crise: Panasonic a décidé de stopper son activité de production de dalles d’écrans de téléviseurs à cristaux liquides (LCD) et plasma.
Deux usines vont être fermées au Japon et à Shanghai (Chine). Et l’activité de l’unité de production de Himeji (centre-ouest du Japon) va être réduite.