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Jolla s’inscrit sur les tablettes du crowdfunding

Le crowdfunding sourit à Jolla.

Fondée en 2011 par d’anciens employés de Nokia qui n’avaient pas suivi le virage vers Windows Phone, cette société finlandaise a développé un OS mobile alternatif aujourd’hui accessible au public sur un smartphone modulaire de 4,5 pouces. Pour accompagner le lancement de sa première tablette, elle a monté une opération de financement participatif sur la plate-forme américaine Indiegogo.

Ouverte le 19 novembre, la campagne devait, à l’origine, permettre d’amorcer la fabrication de quelques milliers d’unités. On parle désormais en dizaines de milliers et pour cause : l’objectif de 380 000 dollars a été dépassé en moins de 24 heures. A 15 jours du terme, les internautes continuent d’affluer : la cagnotte s’élève à plus de 1,24 million de dollars.

Les 1000 exemplaires à 189 dollars ont rapidement été réservés. Même constat pour les 1000 autres proposés à 199 dollars. Les 2000 unités à 204 dollars sont également toutes pré-commandées. On en est désormais au palier des 209 dollars, avec environ 500 exemplaires restants sur les 2000 initialement disponibles. En sachant que seuls les résidents des Etats-Unis, de l’Union européenne, de Norvège, de Suisse, de Chine, d’Inde, de Hong Kong, de Russie et d’Australie sont éligibles.

La livraison des tablettes réservées sur Indiegogo est prévue pour mai 2015. Jolla n’a pas encore décidé d’une éventuelle commercialisation à plus grande échelle, auquel cas le tarif unique serait de 249 dollars (à voir les équivalences en Europe). Pour ce prix, on bénéficiera d’une ardoise de 7,85 pouces (écran IPS en 2048 x 1536 pixels, soit 330 ppp) dotée d’une puce Intel quadricoeur, 2 Go de RAM et 32 Go de mémoire interne.

Présentée la semaine passée dans le cadre de la conférence Slush (qui réunissait, à Helsinki, investisseurs et entreprises high-tech), la Jolla Tablet – c’est son nom – rappelle fortement la Nokia N1, officialisée quelques heures auparavant. Elle reste toutefois un peu plus lourde (384 g) et épaisse (8,3 mm), malgré une batterie moins puissante (4300 mAh). A noter aussi la plus faible résolution des capteurs d’images : 2 et 5 mégapixels, contre 5 et 8 mégapixels sur la N1.

Composées d’environ 120 personnes avec un relais à Hong Kong et un pôle R&D en Chine continentale, les équipes de Jolla mettent l’accent sur le volet logiciel. Leur argument, c’est le système d’exploitation Sailfish OS 2.0, son multitâche « aux fonctionnalités avancées », sa protection de la vie privée (pas de données collectées)… et sa compatibilité avec les applications Android.

Pour célébrer le franchissement du seuil symbolique du million de dollars, Jolla propose, pour les clients résidant dans l’Union européenne (ainsi qu’en Norvège et en Suisse), une remise ponctuelle sur son smartphone.

L’interface utilisateur est placée sous licence propriétaire.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous du crowdfunding ?

Crédit photos : Jolla

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