La Redoute : sortie de la crise, place au projet industriel e-commerce

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La CFDT, principal syndicat de La Redoute, accepte le plan social proposé par la direction, qui va se concentrer sur le nouveau projet Internet marchand.

La Redoute serait sortie de l’impasse avec le spectre du dépôt de bilan qui s’éloigne. Lundi, la principale section syndicale du vépéciste CFDT a accepté de signer sous la contrainte d’un ultimatum le protocole d’accord sur le plan social proposé par la direction. Mais on est passé tous près d’une catastrophe pour la société. « La raison l’emporte devant les risques de liquidation judiciaire », s’est justifié Jean-Claude Blanquart, délégué central CFDT à La Redoute. La CFE-CGC, deuxième plus grand syndicat dans l’entreprise VPC, avait déjà donné son aval de son côté.

Au cours du week-end, les syndicats ont arraché d’ultimes concessions. Ainsi, la direction s’est engagée à bloquer un montant de 180 millions d’euros consacrés aux mesures sociales dans une fiducie jusqu’en 2024 (pour d’éventuels départs en pré-retraite ultérieurement).  Sur les 1178 suppressions de postes prévues (sur un effectif total de 3437 salariés), le potentiel des départs en pré-retraite se monte à 685 postes maximum et les départs contraints seraient limités à 250, selon Les Echos.

Ces négociations tendues mais achevées avec les syndicats vont permettre à la nouvelle direction de La Redoute et Relais Colis de se concentrer sur le projet industriel. Kering (ex-PPR) s’est engagé à céder le groupe vépéciste à deux dirigeants (Nathalie Balla et Eric Courteille). La signature devrait être finalisée d’ici fin avril. Kering se désengage tout en finançant le plan social et en accompagnant le nouveau projet (modernisation outil logistique, web marketing…) à hauteur de 315 millions d’euros.

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