L’adoption de Windows Server 2003 sera progressive

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Windows Server 2003 sortira le 24 avril dans un contexte économique et géopolitique pour le moins chahuté. Grande inconnue : l’accueil que lui réserveront les clients. Pas très enthousiaste, prévoit le Yankee Group.

Cette fois-ci c’est certain, la nouvelle version du système d’exploitation serveur de Microsoft, Windows Server 2003, sortira effectivement le 24 avril prochain, après trois reports successifs en trois ans, la première date de lancement ayant été octobre 2001. Si la date de sortie est certaine, d’autres inconnues subsistent, en particulier l’accueil que le public réservera à ce nouveau produit. Le Yankee Group s’est à juste titre penché sur la question et a interrogé 1 000 personnes sur leurs intentions en la matière. Résultat de l’enquête : seulement 12 % de la base installée Windows migrera la première année. A titre de comparaison, environ 30 % de la base installée avait adopté la précédente version, Windows 2000, dans les douze mois qui avaient suivi son lancement.

Migration immédiate pour 2 % de la base installéeConcernant Windows Server 2003, 34 % des personnes interrogées ont le projet d’adopter le système d’exploitation, selon le Yankee Group. Problème : parmi eux, 63 % ne se sont pas fixé d’échéancier pour la migration. Sur les 37 % qui l’ont planifiée, seuls 7 % ont prévu de migrer immédiatement (ce qui représente 2 % de la base installée) alors que 11 % des répondants prévoient une migration dans un délai de trois à six mois, 5 %, dans un délai de six à neuf mois et 14 % à un horizon de douze mois.

Hormis les 34 % qui ont l’intention de migrer, près de 51 % des répondants n’ont pas encore décidé s’ils allaient ou non adopter le nouveau système d’exploitation et 15 % ont déclaré qu’ils ne le feront pas. Parmi ces derniers, 42 % expliquent leur position par le fait qu’ils ne disposent pas d’arguments suffisamment convaincants justifiant la migration, 13 % déclarent ne pas pouvoir se payer le nouveau programme de licence 6.0 de Microsoft, 12 % n’ont pas les budgets et 9 % étudient une migration vers Linux.