L’Anvar satisfaite de son bilan 2001

Mobilité

Face à la baisse des investissements privés, notamment dans le secteur des nouvelles technologies, l’Anvar annonce une hausse de son budget.

225 millions d’euros. C’est la somme qu’a injectée l’Anvar (Agence nationale pour la valorisation de la recherche) en 2001 auprès de 4 000 sociétés. Sur ce nombre, un tiers appartenait au secteur des technologies de l’information. Alors que le financement d’organismes privés a baissé pour l’année 2001, le budget de l’Anvar a progressé de 9 %. En avril 2001, l’Anvar a par ailleurs lancé une nouvelle forme de financement via des bons de souscription d’actions (BSA) d’un montant de 9,5 millions d’euros. Vingt sociétés ont ainsi pu être financées en échange de bons de souscription d’actions.

Toutefois, l’aide apportée par l’Anvar, qui se révèle être majoritairement des avances remboursables en cas de succès, n’est pas non plus un gage de réussite des projets. Ainsi, si quatre sociétés aidées par l’Anvar aide sur six réussissent, un tiers échoue donc. Un résultat satisfaisant, estime l’Anvar, qui juge que le taux de survie des start-up financées par l’Anvar est supérieur de 20 % à la moyenne nationale.

Outre l’apport financier aux petites entreprises, l’Anvar souhaite un rapprochement de ces dernières avec des grands groupes. Le souhait de l’Anvar est de réunir autour des grandes sociétés présentes en France des PME afin de créer une zone active et économique.