Le bel avenir du B to B

Mobilité

Le commerce électronique déploie bien moins de paillettes que la vente à l’internaute final mais génère bien plus de revenus. Jusqu’à 10 fois plus prévoit le Gartner Group.

A l’heure où les acteurs du commerce électronique vers le consommateur final (B to C pour Business to Consumer), tel Amazon, connaissent des valorisations boursières hors normes et des plongeons spectaculaires au Nasdaq, les acteurs du B to B (Business to Business) captent l’intérêt des analystes de la net-économie. Et pour cause. En 2001, les échanges commerciaux inter-entreprises seront au moins dix fois plus importants que les ventes à l’internaute, prédit le GartnerGroup. De son côté, Forrester Research estime que le commerce électronique B to B pèsera 2 700 milliards de dollars sur le seul territoire nord-américain en 2004. Pour la même période, le GartnerGroup calcule que le commerce électronique B to B mondial génèrera 7 300 milliards de dollars. Ce qui représente 6,9 % des revenus de l’économie mondiale. Autrement dit, l’entreprise vendra en ligne à ses partenaires plutôt qu’à ses clients.Le commerce électronique inter-entreprise est le premier à vraiment profiter du boum du Web et des nouveaux canaux de distributions qui se créent dessus. L’étude de Forrester Research intitulée « eMarkets places boost B2B Trade », souligne que les « eMarketplaces », les places de marché électroniques, doperont les transactions du B to B. Et favoriseront sa croissance exponentielle. Ces « eMarketplaces » incluent les ventes aux enchères en ligne, les « aggrégateurs » comme les groupes d’achats et les systèmes d’appels d’offre et d’échanges. En 2004, ces « eMarketplaces » captureront 53 % des échanges d’affaires en ligne. Et affecteront certains secteurs plus que d’autres. Par exemple, les places de marché électroniques saisiront entre 45 % et 74 % des transactions de la supply chain (gestion des commandes, des stocks, etc.) de l’e-commerce B to B, plus de 70 % des transactions de l’industrie informatique et électronique, de l’industrie du transport et de l’entreposage. Toutefois, moins de 50 % des transactions de l’industrie lourde, de l’aérospatial comme de la défense, passeront par les places de marchés électroniques. Pour en savoir plus : Gartner Group