Le billet d’avion dans sa version papier prend sa retraite

Mobilité

L’Association internationale du transport aérien a décidé de passer à l’ère électronique à 100%.

Le billet papier pour prendre l’avion va-t-il devenir un objet de collection à s’échanger via eBay voire une pièce de musée ? L’Association internationale du transport aérien vient d’annoncer son arrêt définitif pour passer à l’ère du « tout électronique ». Elle regroupe 230 compagnies aériennes, qui assurent 93% du trafic aérien.

Depuis le 1er juin, les agents de voyages membres de l’IATA (acronyme du nom de l’association en anglais) n’émettent plus de billets papier. Mais les titres de transport aérien qui ont été mis auparavant en circulation restent valables.

Une transition échelonnée dans le temps. Le premier e-ticket pour un vol d’avion avait été édité en 1994. Trois ans plus tard, l’IATA a adopté des standards favorisant l’essor du e-ticketing. Mais l’adoption par les compagnies aériennes a été progressive.

Le phénomène low cost a contribué au zéro papier

Ainsi, en mai 2004, alors que le projet ET (pour e-ticketing) débute, seulement 19% des billets émis se présentent sous format électronique. Une équipe de 150 personnes rattachées à l’IATA se sont mobilisés pour faciliter l’implémentation du dispositif électronique dans les compagnies aériennes et les fournisseurs de solutions informatiques.

Mais, depuis, le système s’est largement vulgarisé, sans doute avec l’essor des compagnies low cost. Ainsi, sur les 400 millions de billets émis chaque année par les agences de voyages affiliées au système de distribution IATA, 5% étaient encore en papier.

Pour le secteur dans la globalité, cela représente une économie de 3 milliards de dollars. Le coût du billet est divisé par dix (de dix dollars à un dollar), estime le plus grand club des compagnies aérienne.


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