L’e-Commerce va peser 100 milliards d’euros en 2006

Mobilité

Selon Forrester Research, le calcul est simple : 100 millions d’internautes dépenseront environ 1000 euros en 2006.

Le commerce en ligne se porte bien. Et même très bien. Son chiffre d’affaires devrait franchir la barre des 100 milliards d’euros d’ici la fin de l’année pour s’élever à 263 milliards d’ici six ans selon l’étude de Forrester Research présentée hier, mardi 4 juillet, et baptisée « Europe’s eCommerce Forecast: 2006 To 2011 » (Prévisions pour le commerce électronique en Europe : de 2006 à 2011).

Selon le cabinet d’analyses, le calcul est simple : 100 millions d’internautes européens dépenseront environ 1 000 euros en 2006. En 2011, le marché comptera 174 millions de cyber-consommateurs qui investiront 1 500 euros chacun environ. Voyages, vêtements, épicerie et biens électroniques sont les secteurs les plus porteurs avec plus de 10 milliards de revenus générés par an pour chacun.

Progression de 50 % sur deux ans

Forrester appuie ses prévisions sur les progressions passées. Fin 2003, sur les 48 % des européens qui se rendaient en ligne au moins une fois par mois, 19 % y consommaient. Deux ans plus tard, ils étaient respectivement 54 % de visiteurs pour 26 % de consommateurs. Et le montant moyen dépensé en ligne par internaute est passé de 244 à 268 euros sur la même période. « Combiné avec l’augmentation du nombre de clients en ligne, l’e-commerce européen a progressé de 50 % en deux ans », résume l’analyste Jaap Favier.

Britanniques, Allemands et Français sont les principaux contributeurs du commerce électronique européen. Ils dépenseront respectivement 76, 43 et 39 milliards d’euros en 2011. Les ventes de voyages en ligne devraient bénéficier le plus de ces évolutions avec une progression de 133 % pour un revenu de 77 milliards d’euros en 2011. Le secteur de l’habillage devrait lui plafonner à 31 milliards. Selon l’étude, les sociétés de ventes par correspondance comme La Redoute seront les principaux bénéficiaires de cette nouvelle manne économique