Le dégroupage total poursuit sa progression

Mobilité

Selon l’Arcep, 2,5 millions de lignes sont dégroupées en France au 30 septembre 2005. Avec une croissance à deux chiffres côté dégroupage total.

La France compte désormais plus de 2,5 millions de lignes dégroupées. Parallèlement aux 2,1 millions de lignes partiellement dégroupées, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) en enregistre 360 000 totalement dégroupées au troisième trimestre 2005. Ce qui représente une hausse de 41% par rapport au trimestre précédent (255 000 au 30 juin 2005).

Pour ce dernier pointage, l’Arcep indique que le dégroupage total « prend le pas en termes de flux » sur le dégroupage partiel. Elle ressent une montée en puissance du dégroupage total face à une croissance plus modérée sur le front du dégroupage partiel.

Au cours des trois derniers mois, 52 nouveaux sites ont été dégroupés, portant le nombre total à 1 042 sites dégroupés (dont 46 dans les DOM). Au premier juin 2005, on en recensait 944. Les collectivités territoriales confirment leur intérêt vis-à-vis du dégroupage : 42 de ces nouveaux sites ont été dégroupés à la suite du déploiement d’un réseau d’initiative publique locale.

10 000 ouvertures de lignes en dégroupage total chaque semaine

A l’occasion d’un récent point de presse, l’Arcep avait déjà donné les grandes tendances (voir édition du 30 septembre 2005) concernant le haut débit en France (8 millions d’accès au deuxième trimestre 2005) et sur le dégroupage en particulier. En moyenne, 10 000 lignes sont totalement dégroupées chaque semaine. En Europe, la France occupe la troisième place pour le nombre de lignes totalement dégroupées derrière le Royaume-Uni et l’Italie.