Le plagiat de la copie universitaire démasqué

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Aux Etats-Unis, un site Web permet aux enseignants universitaires d’analyser les travaux et thèses de leurs élèves pour confondre les vils copieurs.

Difficile parfois pour un enseignant ou un directeur de thèse de savoir si les textes présentés par les étudiants sont bien le fruit d’un travail personnel. Pire, des foires à la copie existeraient sur Internet pour acheter, si l’on manque de temps ou de talent, une dissertation ou un exposé avec la garantie d’une bonne note assurée ! Pour juguler ce fléau et confondre le plagiaire, l’universitaire John Barrie, de Berkeley en Californie, met à disposition des enseignants un site qui compare les documents des élèves avec la masse de documents disponibles sur Internet. Une étude menée en 1997 par l’organisation Psychological Record révèle ainsi que 36% des candidats au diplôme universitaire auraient copié des travaux existants.

En s’appuyant sur les 20 meilleurs moteurs de recherche du Web (dont Hotbot ou Altavista), un outil d’analyse relève les occurrences les plus suspectes et pointe vers la thèse ou la dissertation dont le contenu aurait, intégralement ou en partie, été pillé. Evidemment, il faut aussi trier à la main puisque la reprise de citations ou de travaux récents sans mentionner leur auteur n’implique pas forcément une intention malhonnête.

Pour en savoir plus : Plagi arism