Le projet de loi sur le télétravail obtient les faveurs de l’Assemblée nationale

Cloud

Les députés ont entériné la proposition de loi qui ferait entrer le télétravail dans le Code du travail. Reste à convaincre les entreprises de suivre cette tendance encore marginale.

Alors que seulement 7% des salariés en France ont recours à ce mode de travail, cette proposition de loi, si elle est également adoptée par le Sénat, garantira « […] les droits des télétravailleurs, rendant ainsi attractif ce mode d’organisation. Cette reconnaissance permettra de lever les obstacles qui ont freiné jusque là le développement du télétravail en France, et de rattraper notre retard sur ce terrain », a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet.

Reste que ce sera ensuite au tour des entreprises de développer et d’encourager le télétravail de leurs collaborateurs. Aucune incitation financière ou subvention de l’Etat n’est pour le moment prévue. Ce type de soutien pourrait néanmoins encourager les organisations à mettre au point un ensemble de dispositifs permettant aux salariés de travailler efficacement de chez eux.

Les entreprises devront « repenser leur modèle IT professionnel »

Roger Hockaday, le directeur marketing du spécialiste des réseaux sans-fil Aruba Networks, pointe du doigt les défis que devra relever l’entreprise pour permettre le travail à domicile du salarié « nomade » :  » […] le télétravail ne peut marcher correctement que s’il est mis en place de façon efficace et sécurisée. Pouvoir accéder à votre messagerie professionnelle n’est pas suffisante. Pour vraiment reproduire l’environnement de travail, les entreprises doivent livrer de manière transparente toutes les applications voix, vidéo et données qui garantissent une productivité optimum en dehors du bureau. »

Pour aller dans le sens du télétravail, les entreprises devront donc « repenser leur modèle IT professionnel » pour recréer à domicile un environnement professionnel sûr. « C’est une évolution qui peut se faire sans peser trop lourdement ni sur les ressources financières ni sur les ressources informatiques…mais seulement si les entreprises sont prêtes à aller dans le sens du changement », note Roger Hockaday.

Lire aussi :