Le spam image bondit de 421% en un an

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Selon IronPort, le spam image représente 25% du volume total de spam envoyé.
L’utilisateur lambda reçoit deux à trois fois plus de pourriels depuis début
2006.

D’après une étude réalisée par l’éditeur d’antispam IronPort, le volume de spams images est en augmentation dans le monde entier. Globalement, le volume de spams envoyés correspond à une évaluation de 61 milliards de messages par jour en octobre 2006, soit deux fois plus qu’à la même période l’an dernier (31 milliards de messages par jour en octobre 2005).

Les spams images représentent 25% du volume total de spams envoyés en octobre 2006, contre 4,8% en octobre 2005. Ainsi, un courrier non sollicité sur quatre abandonne désormais la forme texte traditionnelle pour tromper plus facilement les logiciels de protection de la messagerie.

In fine, le taux de pourriels envoyés sous forme d’images a enregistré un bond de 421% en un an. En outre, compte tenu du développement de spams images, la taille moyenne d’un spam est passée de 8,9 Ko à 13 Ko, une augmentation de 46% en un an. En raison de la prolifération du spam et du recul des taux d’interception, l’utilisateur moyen reçoit deux à trois fois plus de spams depuis le début de l’année 2006.

Les taux d’interception sont en recul car les solutions de lutte contre le spam basées sur la signature ne sont pas à la hauteur des techniques d’adaptation rapide des spammers. Une autre étude réalisée par Secure Computing précisait les raisons de l’inefficacité des logiciels anti-spams traditionnels. En effet, ils reposent sur des techniques de filtrage de contenu telles que le filtrage par mots-clés ou l’analyse bayésienne pour détecter la présence de messages indésirables. Mais ces techniques s’avèrent inefficaces pour lutter contre les spams images.

IronPort affirme que ses solutions permettent d’atteindre un taux de blocage du spam image de 98%. Il propose une approche multiple du problème. Selon l’éditeur, l’outil IronPort Reputation Filters permet de bloquer en amont 80% des spams entrants au niveau de la connexion tout en maintenant le débit de la bande passante, en conservant les ressources du système et en maintenant des hauts niveaux de sécurité des systèmes de messagerie critique. Autre outil complémentaire : le Context Adaptive Scanning Engine (CASE) qui permet d’analyser le contexte complet d’un message.