Les appels internationaux tiendront, selon l’IUT

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L’Union internationale des télécoms considère que les appels téléphoniques internationaux passeront sans encombre le changement de date du 1er janvier 2000.

Dans un rapport daté du 17 novembre, l’Union internationale des télécommunications a conclu que les différents opérateurs de la planète pourront acheminer sans problème notable les communications internationales de leurs clients, le 1er janvier 2000 et le 29 février 2000.

Au sein de l’UIT, le groupe de travail « Inter Carrier Working Group » a été chargé de rapatrier, à partir de mars 1998, les données sur la compatibilité éventuelle des équipements des réseaux concernant le changement de date. Il a obtenu les résultats de simulations de nombreux opérateurs sur les différents continents. Conclusion : les tests en Asie, en Amérique, en Afrique et en Europe n’ont révélé aucun problème. En Europe, plus d’une vingtaine de tests entre trente-trois opérateurs dans seize pays auraient été réalisés, le britannique Cable & Wireless étant chargé de leur coordination. Les simulations mettaient en jeu sept modèles de passerelles, des routeurs et équipements divers ainsi que différentes technologies (IDSN, Frame Relay, Telex, etc.).

« Les problèmes liés au passage à l’an 2000 n’auront probablement aucune incidence sur les appels internationaux à la date du changement de siècle », conclue l’IUT. « Les essais réalisés (…) indiquent qu’il est peu probable que des incidents surviennent dans la plupart des cas », peut-on lire dans son communiqué. Cependant, des zones d’ombre subsistent et tempèrent l’enthousiasme affiché : « …un certain nombre de pays n’ont pas partagé leur plan de préparation pour le passage à l’an 2000 ou éprouvent des difficultés à évaluer s’ils sont prêts, ce qui est le cas notamment des pays en voie de développement ».

Bref, difficile de savoir si ces résultats présentés comme très favorables seront confirmés dans les faits. Le lendemain de la remise du rapport, France Télécom lançait une simulation pour vérifier la tenue du réseau auprès de ses postes de commandes régionaux ou situés en outre-mer (voir édition du 22 novembre 1999). Heureusement là encore, le bilan présenté par l’opérateur ne révèle aucune anomalie.

Pour en savoir plus :

* L’an 2000 vu par l’UIT

* Le rapport final de l’IUT