Les Freebox dévoilent enfin leur code source

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Après quatre ans de réticence ponctuée par une décision à son encontre de la part de la cour d’appel de Paris, Free procède à la publication du code source des logiciels internes de ses Freebox.

Free aura subi d’innombrables pressions avant de libérer une fois pour toutes les codes sources des logiciels internes de l’ensemble de ses Freebox, pourtant régis par un licence GPL dont la cour d’appel de Paris a fait valoir la prédominance en 2009.

En août dernier, l’opérateur, précédé dans la démarche par Orange (en 2009) et SFR (en 2010), avait retourné sa veste et s’était engagé à mettre à disposition du public les firmwares de ses cinq box respectivement dénommées ADSL, Optical, Server, Player et HD.

Promesse tenue, avec quelques semaines de retard. Les données sont désormais accessibles sur le site Freebox Open Source Software. Pour en obtenir une copie sur support optique, il est nécessaire d’envoyer un courrier de demande accompagné d’un chèque de 5 euros.

« L’abonné peut consulter la liste des logiciels concernés, leur licence et télécharger leur code source complet et correspondant sur le site Internet FLOSS Freebox« , relève Numerama.

Mais la majorité des Freenautes n’iront certainement jamais farfouiller dans les tréfonds d’un code destiné en premier lieu aux développeurs de la communauté open source.

C’est à ces derniers qu’incombe ce contentieux vieux de quatre ans, auquel Free vient tout juste de mettre fin. La procédure avait été initiée avec l’appui de la Fondation du Logiciel Libre et la requête, validée par la justice française, en dépit d’un pourvoi en cour d’appel.

L’opérateur incriminé avait alors invoqué la location de ses routeurs comme de simples éléments du réseau. Dans l’absolu, les abonnés n’en sont donc pas propriétaires. Ce qui implique, selon Xavier Niel, un droit au secret logiciel.

Le parquet de Paris en a décidé autrement. La prépondérance de la licence GPL entérinée, Orange s’est empressé de solutionner le litige, suivi par SFR.

Free aura poussé la réticence jusqu’à son paroxysme. En outre, pour qui espérait en tirer des firmwares alternatifs, la partie est loin d’être gagnée : seuls certains composants logiciels relèvent du domaine public.

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