Les jeunes défavorables à une interdiction de Facebook au travail

Mobilité

Selon une étude de Telindus, un tiers des 18-24 ans seraient prêts à quitter leur emploi en cas d’interdiction de Facebook sur le lieu de travail.

Une étude auprès de 1 000 employés de bureau a révélé que plus d’un tiers des jeunes employés envisageaient de démissionner en cas d’interdiction de Facebook sur leur lieu de travail. L’étude, réalisée par la société de services informatiques Telindus, révèle que 39% des 18-24 ans seraient prêts à quitter leur emploi s’ils n’étaient plus autorisés à accéder à des applications telles que Facebook ou YouTube.

21% des personnes interrogées ont répondu qu’elles seraient ‘ennuyées’ par une telle interdiction. Le problème est moins grave chez les 25-65 ans, parmi lesquels 16% seraient prêts à démissionner et 13% seraient ennuyés.

Mark Hutchinson, directeur général de Telindus, commente ces résultats : « Une interdiction directe d’Internet pour un usage personnel n’est définitivement pas une bonne approche.

« L’objectif est d’autoriser les employés à utiliser Internet pour un usage personnel sans affecter la bande passante nécessaires aux applications critiques, et c’est là que réside toute la difficulté du problème. Sur le plan commercial, il n’est pas prudent de mettre à disposition une bande passante toutes catégories, surtout si l’on considère que le téléchargement d’une demi-heure d’émissions télévisées consomme plus de bande passante que la réception de 200 e-mails par jour pendant un an. »

Les entreprises cherchent de plus en plus à interdire les sites tels que Facebook qui peuvent saturer le réseau de l’entreprise et accaparer le temps des employés. L’étude a également révélé, de façon assez inattendue, que les employés seraient prêts à soutenir une interdiction si une telle mesure permettait d’accélérer aux autres fonctions du réseau.

Traduction de l’article Facebook ban could lead to staff exodus de Vnunet.com en date du 5 juin 2008