Les sites Web à l’épreuve du feu

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La société Mercury Interactive a développé le service de test LoadRunner ActiveTest pour vérifier la résistance d’un site Web face aux assauts des internautes. Le but : repérer les goulets d’étranglement et éviter les risques de plantage liés à une montée en charge.

Qu’il ait pignon sur rue ou s’affiche sur Internet, tout commerçant sait qu’il ne doit pas rebuter ses clients en freinant l’accès à ses produits. Pourtant, nombre de sites de vente en ligne offrent une navigation lente et poussive, ou mettent un temps prohibitif pour répondre à une requête personnalisée. Pour déceler ce type de défaut, la société Mercury Interactive a développé une panoplie d’offres de test et de diagnostic sur Internet dont le dernier volet est LoadRunner ActiveTest. Ce service, réalisé à distance, met les sites à l’épreuve en simulant la visite simultanée de centaines, voire de milliers, d’internautes.

En anticipant le lancement d’une opération promotionnelle de nouveaux services, ce type de test permet de vérifier la résistance d’un serveur confronté à un pic prévisible de consultation. Les scripts d’ActiveTest savent ainsi simuler jusqu’à 4 000 achats en ligne par seconde ou 3 milliards de hits par jour. Selon Mona Gholam, directrice marketing de Mercury Interactive France, « le service et les résultats sont fournis en moins de 48 heures ». Mercury Interactive fournit l’analyse des données en s’appuyant sur des représentations graphiques et des rapports en temps réel sur le fonctionnement du site. Côté prix, l’offre démarre à 90 000 francs HT avec une procédure mobilisant 100 « internautes » virtuels. Mieux vaut être sûr du chiffre d’affaires que l’on va réaliser…

Outre la simulation de la montée en charge, la société propose différents types de diagnostic reposant sur ses applications Test Director ou WinRunner. « On peut éprouver un service de transaction en modifiant un paramètre à chaque fois, comme la commande ou le nom du client », continue Mona Gholam. Autre exemple, le logiciel de gestion de performance Topaz alerte l’administrateur d’un site déjà opérationnel lorsqu’une transaction se déroule en plus de vingt secondes, après la validation de son achat ou de sa demande d’informations par l’acheteur en ligne. D’où une meilleure vision des goulets d’étranglement.

Mais la technique n’est pas tout. Le dynamisme et la qualité d’un site se mesurent aussi selon d’autres paramètres, comme le temps de réponse à un courrier électronique. Lors de sa dernière étude QualiWeb, le cabinet Cocedal Conseil a conclu que près d’un message sur deux restait sans réponse après deux semaines d’attente (voir édition du 22 décembre 1999). Un délai propre à décourager n’importe quel internaute…

Pour en savoir plus : Mercury Interactive France