Levée de fonds : Open Ocean surfe sur la vague big data

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Deuxième levée de fonds (1,6 million d’euros) pour Open Ocean et ses solutions de big data analytique pour le secteur de l’énergie en environnement marin.

Amplifier son développement commercial pour viser le million d’euros de chiffre d’affaires en 2016, doubler ses effectifs à la même échéance en recrutant une dizaine de collaborateurs et étendre ses activités à l’international en s’implantant dès cette année au Brésil : tels sont les principaux objectifs d’Open Ocean* après son dernier tour de table.

Aux côtés de Bpifrance, Seventure Partners (financement des sociétés innovantes dans les TIC et les sciences de la vie), Cap Décisif Management (accompagnement des jeunes entreprises franciliennes des NTIC, des biotechnologies et des sciences de l’ingénieur) et Force 29 (fonds d’investissement du Crédit Agricole Finistère) ont contribué à cette levée de fonds d’un montant de 1,6 million d’euros.

Cette opération est la deuxième du genre pour Open Ocean, qui avait déjà enregistré, en 2012, le soutien d’un bouquet de business angels localisés en région Bretagne (dont les réseaux Finistère Angels et IT Capital). C’est effectivement à Brest que se situe le pôle R&D de l’entreprise, qui a ouvert son siège social dans le 11e arrondissement de Paris pour être au plus proche des départements commerciaux de ses clients.

A l’origine d’Open Ocean, on trouve Renaud Laborde et Jérôme Cuny. Ces deux océanographes-physiciens issus de l’industrie pétrolière offshore s’associent en 2009 et se positionnent sur le segment de la « Marine Data Intelligence ». En d’autres termes, le big data analytique appliqué à la gestion des infrastructures et des opérations en mer.

Rester au courant

Leur nouveau produit phare, lancé au mois d’avril, est baptisé Metocean Analytics. Il s’agit d’une solution cloud dédiée à l’analyse et à la visualisation des données météo-océaniques. Courants, vagues, vents… Autant d’éléments qui doivent faciliter la mise en oeuvre de projets industriels dans le secteur de l’énergie en environnement marin.

GDF Suez et Marine Current Turbines (actuellement propriété de Siemens, qui compte s’en délester) font partie des principales références ayant adopté ce service qui permet, en créant des modèles numériques, spatiaux et temporels, de trouver la meilleure implantation pour un parc de production d’énergie renouvelable offshore.

Plusieurs projets sont en cours sur le littoral atlantique, mais aussi en Écosse. Open Ocean s’inscrit dans une logique de conseil environnemental couvrant l’évaluation du potentiel énergétique des sites visés, de l’impact d’une activité de production, ainsi que des opérations de maintenance.

Une offre positionnée, pour les opérateurs, les constructeurs, les installateurs et leurs sous-traitants, comme une alternative aux bureaux d’étude en océanographie, lesquels « lancent un processus complet sur mesure pour chaque demande client sans automatisation », bien que lesdites demandes « suivent des standards clairs pour le secteur des activités maritimes », nous confie Open Ocean.

Le site Web de la société sera entièrement renouvelé au mois de juillet 2015. Les anciens produits d’Open Ocean seront conservés, mais l’objectif est de centraliser l’accès aux informations qu’ils contiennent via la plate-forme Metocean Analytics. Quant à l’extension au Brésil, on nous la présente comme stratégique, le pays connaissant « un développement accru des activités en mer dont l’exploration de nombreux champs pétroliers gigantesques ».

* A ne pas confondre avec Open Ocean Capital. Ce fonds finlandais de capital-risque spécialisé dans le financement des start-up de l’industrie du logiciel a mis ses billes dans SkySQL, Commerce Guys ou encore MariaDB.

Crédit photo : v.schlichting – Shutterstock.com

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