m-paiement : Visa rentre dans les rangs du Google Wallet

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Google Wallet

Visa coupe court au contentieux qui l’opposait à Google dans le domaine du paiement mobile. Les deux sociétés s’associent dans le cadre du développement de Wallet, le nouveau porte-monnaie électronique de la firme de Mountain View.

Impliqué dans le développement de la plate-forme de paiement mobile dénommée Isis, Visa retourne sa veste et se rallie à la cause du Google Wallet. Le groupe abandonne par la même occasion sa propre solution alternative, lancée en mai dernier avec le concours de banques nord-américaines.

Son porte-monnaie électronique tout juste intronisé, Google enterre la hache d’une guerre décrétée au printemps dernier. Visa devient son collaborateur aux côtés de Citigroup, Sprint Nextel, Sprint Data et d’un vieil ennemi qui n’est autre que MasterCard.

Les utilisateurs des services Visa pourront procéder à des transactions financières depuis leur smartphone grâce à la technologie sans contact NFC et ses puces standardisées, en voie de démocratisation dans les appareils mobiles.

Il leur suffira d’associer leur compte bancaire à leur terminal via une application dédiée que Google intègrera dans son système d’exploitation Android.

Interrogée à ce sujet, Stephanie Tilenius, vice-présidente des activités commerce et paiements de Google, évoque « une étape cruciale dans la réalisation [d’une] vision commune« .

Rallier pour mieux régner ? Une politique qui fait sens à l’heure où le projet Isis, encore à l’état d’embryon, affûte ses armes pour 2012.

Initié par le trio d’opérateurs américains Verizon Wireless, AT&T et T-Mobile USA, cet électron libre a su aguicher Visa, qui s’est engagé dans son déploiement.

Pour faire adopter en masse le concept, Google a ses petites idées, parmi lesquelles la gratuité des opérations de m-paiement réalisées avec son Wallet.

En d’autres termes, aucune commission ne sera prélevée, ni à l’acheteur, ni au vendeur. Une promesse qui a de quoi faire réfléchir à deux fois les commerçants, notamment en zone euro, où la facture enfle rapidement lors de transactions en devises étrangères.

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