Marketing : Happydemics lève 2 millions d’euros et arrive chez Axeleo

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Happydemics, qui intègre des sondages dans le parcours des internautes pour améliorer leur ciblage, boucle un tour de table et rejoint l’accélérateur Axeleo.

Un membre de plus dans la tribu Axeleo.

L’accélérateur présent à Paris et à Lyon accueille, dans le cadre de son programme d’accompagnement « Scale », la SAS Happydemics.

Pour cette start-up qui propose d’intégrer nativement des sondages dans l’expérience des internautes à des fins de connaissance client, de veille concurrentielle ou encore d’A/B testing, une nouvelle phase de développement s’enclenche à la faveur d’un tour de table officialisée en parallèle de l’arrivée chez Axeleo.

Le fonds d’entrepreneurs Starquest Capital emmène l’opération, annoncée à 2 millions d’euros.

Frédéric Mazzella (BlaBlaCar) y participe également, au même titre qu’Alexandre Ichaï (Robot Lab, ReWorld), Sébastien Duclos et Julien Godin (à l’origine de la société de production Playon), Ruben Nataf (cofondateur de Happn) ou encore Olivier Mazeron (ancien CEO de GroupM Interaction, branche digitale du groupe de communication WPP).

Cerner l’audience média

En septembre 2015, quelques mois après le dépôt de ses statuts, Happydemics avait bouclé une levée d’amorçage de 100 000 euros avec le concours de plusieurs business angels dont Serge Darrieumerlou (directeur innovation chez Somfy) et Lilian Thibault (fondateur du site Chronollection spécialisé dans les montres de luxe ; ex-responsable commercial chez Lycos).

Depuis lors, son portefeuille de clients s’est élargi pour inclure entre autres des constructeurs automobiles (Honda, Seat, Volkswagen), aux côtés de références telles qu’Orangina, Bouygues Telecom et Walt Disney.

À ces marques, il est proposé de collecter des données déclaratives et comportementales pour affiner le ciblage publicitaire.

Les collectes en question se font sur les sites Web et les applications mobiles de partenaires parmi lesquels figurent Le Monde, Melty, NRJ et Vogue.

Du sondage à la DMP

Happydemics se dit en mesure de toucher « plus de 160 millions de mobinautes » auxquels des questions peuvent être soumises en temps réel, en fonction de leur géolocalisation ou de critères sociodémographiques.

Sur mobile, les sondages apparaissent en interstitiel. Aux marques de préciser le sujet de leur campagne, la charte graphique souhaitée et les partenaires – 5 maximum – qui assureront la diffusion. Des prestations complémentaires sont accessibles dont la réalisation d’une page Web, d’une infographie ou d’un rapport d’analyse.

Stockées en Allemagne, les données que collecte la start-up ont permis la mise en place d’une DMP.

C’est aussi en Allemagne – plus précisément à Berlin – que s’est installé Stéphane Rochy. Lui qui fut président de Happydemics pendant quelques mois a complètement disparu de la communication de l’entreprise, alors même qu’il en est cofondateur.

Tarek Ouagguini, avec lequel l’aventure avait véritablement démarré dès 2014, a pris le relais, cumulant les fonctions de président et directeur général. Également à l’origine de l’application mobile de « brocante géolocalisée » Catcher App, il dirige aujourd’hui une équipe de 10 personnes. Un effectif qui devrait doubler d’ici à la fin de l’année dans la lignée de la levée de fonds.


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