Meizu M3 Max : la phablette venue de Chine débarque en France

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Meizu tente de jouer la carte du milieu de gamme avec la phablette Meizu M3 Max, disponible en France à un prix assez attractif.

C’est la première phablette du fabricant chinois Meizu. Repérée à la rentrée lors de l’IFA de Berlin, elle arrive en France pour Noël. Le Meizu M3 Max est disponible dans l’Hexagone sur son site Internet et via RueDuCommerce au tarif de 299 euros TTC.

Le Meizu M3 Max, qui fonctionne sous Android 5.1 (Lollipop), se caractérise d’abord par son écran large  IPS Full HD (soit 1920 par 1080 pixels) de 6 pouces, pour une résolution d’affichage de 368 ppp (pixels par pouce).

Le volet photo n’est pas en reste avec la présence au dos du capteur Sony IMX258 de 13 mégapixels (associé à un flash à deux LED). En façade, il faudra se contenter d’un APN avec capteur de 5 mégapixels.

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Le terminal est équipé d’un SoC (Sytem on Chip) Helio P10+ (mouture améliorée du concurrent du Qualcomm Snapdragon 615) signé MediaTek. Cela se traduit par une configuration avec processeur à 8 coeurs et solution graphique ARM Mali-T860.

Côté CPU, quatre coeurs ARM Cortex-A53 jusqu’à 1,8 GHz se voient confiés les tâches les plus gourmandes en ressources matériels, tandis que quatre autres coeurs Cortex-A53 (cadencés jusqu’à 1 GHz) sont exploités dans une optique de moindre consommation.

L’ensemble est épaulé par 3 Go de mémoire vive, tandis que le stockage est assuré par 64 Go de mémoire flash interne (extensible par carte microSD).

L’aspect connectivité n’a pas été sacrifié puisqu’on est en présence d’un terminal 4G supportant aussi le Bluetooth LE (Low Energy) et le Wi-Fi ac, synonyme d’un débit plus élevé (qu’avec le Wi-Fi n).

On trouve aussi un capteur d’empreintes digitales (permettant notamment de le déverrouiller) disposé sur le bouton central (en façade donc).

A cette fiche technique très classique, Meizu vient greffer une batterie de 4100 mAh, histoire de différencier son produit. Cette capacité imposante est doublée de la technologie de recharge rapide baptisée Mcharge qui permet en théorie de recharger le terminal à hauteur de 45% en  30 minutes.

C’est aussi sur le front des interfaces que Meizu tente de se différencier. C’est en effet FlyMe OS qui vient se superposer à Android.

Meizu fait partie des challengers dans le segment des smartphones face à d’autres concurrents chinois très agressifs comme Huawei, Lenovo, Xiaomi ou ZTE . En 2015, la firme de Jack Wong a écoulé 20 millions d’unités en 2015 (contre 4,4 millions en 2014).

Mais, à la mi-2016, elle n’apparaît pas encore dans le top des meilleurs vendeurs de smartphones dans le monde selon un classement du cabinet d’études Gartner.

(Crédit photos : @Meizu)

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