Microsoft détaille son offre de CRM

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L’offre de gestion de la relation client de Microsoft devrait être disponible d’ici la fin de l’année. La cible ? Les petites et moyenne entreprises, un secteur en pleine croissance sur le marché du CRM.

Après avoir racheté successivement Great Plains Software et Navision (voir édition du 7 mai 2002) afin de se constituer une offre de PGI à destination des PME, Microsoft va plus en loin en voulant disposer de sa propre offre de gestion de la relation client. La firme de Redmond annonce en effet la sortie de son offre de gestion de la relation client d’ici la fin de l’année. L’offre est très clairement orientée vers les petites et moyennes entreprises de moins de 500 salariés.

L’offre MS-CRM devrait être déclinée en deux versions : l’une pour répondre aux besoins des forces de vente et une autre plus orientée vers la relation avec les clients. La solution, bien entendu basée sur la plate-forme .Net, devrait être capable de s’interfacer avec d’autres solutions notamment par le biais de services Web. Elle devrait en outre être entièrement personnalisable en fonction des besoins des PME. L’offre sera disponible soit en mode externalisé, c’est-à-dire hébergée chez un prestataire de service, soit installée sur les serveurs au sein même de l’entreprise. Microsoft, pourtant partisan du tout-Internet, semble avoir compris les difficultés du modèle ASP…

Le logiciel sera facturé 400 euros par utilisateur et 1 007 euros pour le serveur dans la version standard. La version plus perfectionnée sera proposée au prix de

1 410 euros par utilisateur et de 2 010 euros pour le serveur.

Un marché en pleine expansion

Le marché de la gestion de la relation client pour PME est un secteur en pleine croissance vers lequel de plus en plus d’éditeurs grands comptes se tournent désormais. On peut citer Siebel Systems, éditeur de logiciels CRM pour les grandes entreprises, qui a commencé à s’attaquer au marché des sociétés de taille moyenne, de même que J.D Edwards. Si ce dernier s’est fait connaître historiquement sur le marché des PME, il s’en était peu à peu dégagé pour revenir finalement aujourd’hui avec une offre PME (voir édition du 2 mai 2002).