Microsoft France tente d’imprégner les PME du concept de virtualisation

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L’éditeur multiplie les sessions d’initiation sur les enjeux de la virtualisation et présenter sa vision produits-marché.

Poste de travail, applications, serveurs, présentation (séparée des process)… Microsoft dissèque les différentes dimensions de la virtualisation qu’il a retenues.

En commençant par les formules les plus accessibles pour les entreprises : la virtualisation de présentation via Windows Terminal Services sur Windows Server 2008. Cette fonctionnalité du nouvel OS serveur de Microsoft a été renforcée « pour améliorer l’expérience des utilisateurs » pour permettre l’accès à un serveur n’importe où, faciliter le déploiement des accès et renforcer la dimension authentification unique.Deuxième champs exploré : la virtualisation d’application qui permet d’isoler l’application par rapport au système d’exploitation sur lequel elle s’éxecute. Microsoft aborde le sujet avec Softgrid Application Virtualization. A ce niveau, deux options s’offrent à l’administrateur réseau : l’application est installée sur un serveur en vue d’une distribution virtuelle sur chaque poste de travail (ce qui évite l’étape de l’installation physique systématique sur chaque PC) ou on monte « une bulle étanche » pour accueillir l’application sur le poste de l’utilisateur et couper la dépendance vis-à-vis de l’OS

Supervision assurée

La virtualisation du poste de travail est une autre facette pleine de promesses mais encore un peu trop précurseur, estime Alain Le Hegarat. Microsoft travaille avec Citrix sur le sujet mais on pourrait aboutir à une montée en puissance de postes utilisateurs sans OS (clients légers).

Un cran supérieur, la virtualisation des serveurs peut être réalisée au nom de quatre scénarios : consolider des serveurs (pratique pour maintenir des applications obsolètes mais qui tournent encore), réaliser des tests et développement, permettre la reprise sur désastre ou assurer la continuité de l’activité (nouvelle méthode de protection des serveurs), exploitation sous la forme d’un centre de calculs dynamiques.

Pour l’ensemble de ses approches de virtualisation (poste de travail, applications, serveurs, présentation), Microsoft met à la disposition de ses clients la suite logicielle System Center et ses quatre composantes, qui joue le rôle d’une plate-forme de supervision unifiée.

Un challenger avec des atouts

Microsoft essaie d’être humble sur le marché de la virtualisation en se présentant comme « un challenger sur le marché » face à des acteurs comme WMware avec notamment son hyperviseur Hyper-V en version Release Candidate. Mais l’éditeur assure qu’il est possible de commence avec la solution actuelle (Virtual Server) et évoluer vers HyperV « sans portage ».

Autre argument : les formats Microsoft (VHD, HyperCall) sont « ouverts et adoptés par l’industrie » en mettant en avant des partenaires comme Novell ou Citrix.

Alain Le Heguarat n’élude pas la question du prix. Bien au contraire : le représentant de Microsoft assure qu’à travers la « fenêtre » Windows Server, le client est censé bénéficier d’un prix inférieur « à 20 ou 30% » par rapport au prix de la solution concurrente VMware. Mais la compétition ne fait que commencer.


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