Mobile : Apple défie la crise avec son iPhone

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Sur un marché de la téléphonie mobile animé d’une dynamique de croissance malgré la crise, la plus forte progression est à mettre à l’actif d’Apple. Samsung suit la tendance et talonne désormais Nokia.

En dépit d’un tassement consécutif dû à la crise économique, la téléphonie mobile ne s’est jamais aussi bien portée qu’en 2011 : il s’est écoulé 1,55 milliard de terminaux, essentiellement des combinés classiques et des feature phones.

Comme l’évoque IDC dans le cadre d’une étude menée à ce sujet, la prévalence des pays émergents cantonne pour lors les smartphones aux derniers rôles, quand bien même ils rencontrent un vrai succès dans les pays industrialisés.

Aux sommets de la hiérarchie avec 113 millions d’unités vendues sur le dernier trimestre 2011 (26,6% du marché contre 30,7% un an auparavant), Nokia conserve les commandes, mais voit son leadership fragilisé, la faute aux nombreux remous qui agitent encore à l’heure actuelle sa division mobile.

Le constructeur finlandais paie notamment le tribut d’une stratégie logicielle approximative, empreinte de cette indéchiffrable valse des systèmes d’exploitation (Meego devenu Tizen, Symbian à moitié sacrifié, Windows Phone adopté en guise d’ultime recours) et d’un curieux écosystème applicatif maison.

Son salut entrevu en l’avènement de la gamme Lumia, Nokia privilégie la politique du dos rond et voit Samsung revenir sur ses talons, sur la lancée d’une dynamique inverse : 97 millions de téléphones mobiles sur le trimestre écoulé, pour 22,8% du marché, en hausse constante (20% en 2010).

Au pied du podium, LG, « l’autre Coréen », s’affiche en net recul à -24,5% sur 12 mois. Le Chinois ZTE, ambassadeur du low cost, bondit à +30,9%.

Mais la plus forte progression est à mettre à l’actif d’Apple, qui s’extirpe de la masse et conforte son statut de troisième acteur du segment, grâce à la seule gamme iPhone : 37 millions ont trouvé acquéreur entre octobre et décembre 2011, soit 8,7% des quelque 425 millions de terminaux écoulés sur cette période.

A défaut d’une redéfinition des cartes d’un marché, se détache trois constructeurs dont les stratégies respectives reflètent une fragmentation également en vigueur à l’échelon logiciel, entre Android, Windows Phone et iOS.

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