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L’offre NAS Isilon de Dell EMC atterrit sur le cloud de Google

Le catalogue NAS de Google Cloud Platform prend du volume.

Enrichi, le mois dernier, du service de partage NFS de la start-up israélienne Elastifile, il accueille désormais l’offre Isilon de Dell EMC.

Cette dernière se compose de six modèles de nœuds : l’un intégralement en flash (sous Xeon E5-2697A, avec jusqu’à 924 To par baie pour un débit de 15 Gb/s), trois hybrides (également en Xeon ; l’un en interface SAS) et deux destinés à l’archivage (sous Pentium D1508, jusqu’à 800 To).

Pour l’heure en accès anticipé, l’implémentation sur GCP consiste en des instances réservées sous OneFS – système d’exploitation de la gamme Isilon – dont Dell EMC assure la gestion. Elle diffère de l’offre Isilon CloudPools, qui exploite un dispositif de hiérarchisation automatisée pour déplacer des données peu utilisées vers plusieurs services de stockage objet (dont AWS et Azure).

Google est associé depuis 2014 au programme de partenariat cloud de Dell. Son affiliation avait été annoncée parallèlement à celles de Microsoft et de Dropbox… ainsi qu’à un accord avec Red Hat pour le déploiement de solutions de cloud privé basées sur OpenStack.

Dell avait, quelques mois auparavant, abandonné son projet de cloud public basé sur cette même pile OpenStack.

Le groupe texan prône depuis lors, à l’instar de ses concurrents Cisco et HPE, une approche hybride, venant greffer ses technologies aux offres IaaS des fournisseurs de cloud public.

La fusion avec EMC a été l’occasion de réaffirmer cette stratégie. Avec un exemple probant : celui de Dropbox.

Le pure player américain du stockage en ligne est entré au Nasdaq en mars. Le prospectus d’IPO qu’il avait quelques semaines en amont au gendarme boursier avait laissé entrevoir, sur la période 2015-2016, des économies de près de 75 millions de dollars liées à la migration d’AWS vers une infrastructure en propre.

Lors de l’événement Dell EMC World 2017, Michael Dell était allé plus loin, sur la base de « retours clients ». Le dirigeant avait déclaré qu’avec l’émergence du SDN, il devenait plus économique d’effectuer 85 à 90 % des charges de travail sur site plutôt que dans le cloud public.

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