New 3DS : Nintendo lance sa nouvelle console portable en France

Tablettes

5 mois après son lancement au Japon, Nintendo réitère sa confiance dans le marché des consoles portables en lançant la nouvelle 3DS en France.

Avec l’essor des smartphones et des tablettes, les fabricants de terminaux et les éditeurs ont laissé de la place au jeu vidéo pour qu’il s’épanouisse sur ces supports.

Cela n’a pas empêché deux jeux destinés à la console portable 3DS de Nintendo d’intégrer le top 10 des jeux vidéo les plus vendus en France en 2014 : « Tomodashi » et « Pokemon Saphir Alpha/Rubis Omega » (auquel il faut ajouter « Super Smash Bros for 3DS » au niveau mondial).

Un paradoxe que Nintendo cultive à merveille avec ses consoles portables. Lancée en 2011, la petite portable à écran 3D auto-stéroscopique avait été victime d’un « bad buzz » lors de sa sortie. Cela ne l’a pas empêché de trouver plus de 50 millions d’acquéreurs dans le monde depuis son lancement.

Toutefois, 7,08 millions de 3DS se sont écoulées sur la période allant d’avril à décembre 2014, contre 12 millions un an plus tôt sur la même période. Une baisse des ventes de 41% liée à l’âge de la console et peut-être à un marché arrivé à saturation. Il était donc pour Nintendo de réagir.

Big N a ainsi estimé qu’il était temps d’insuffler un second souffle à sa portable 3DS. Avec la 2DS lancée en octobre 2013, une mouture meilleure marché sans l’écran 3D, Nintendo s’était tourné vers les plus jeunes.

Mais, la Nouvelle 3DS (« New 3DS « ) apporte, elle, son lot de nouvelles fonctionnalités. Déclinée en versions à taille d’écran classique (20% plus grand que celui de la 2DS tout de même) et XL (90% plus grand que celui de la 3DS), elle est sortie officiellement en France le 13 février (disponible au Japon depuis octobre 2014).

Un lancement en fanfare au pays du Soleil-Levant puisque 230 000 nouvelles 3DS ont été vendues les deux premiers jours de sa commercialisation et 1,4 million en tout.

Côté nouveautés, Nintendo a ajouté la connectivité sans fil en champ proche NFC (Near Field Communication) sur cette nouvelle mouture de la 3DS. L’objectif est de la rendre compatible avec les figurines NFC Amiibo lancées fin 2014 et qui fonctionnaient jusqu’à présent uniquement avec la console de salon Wii U.

La nouvelle 3DS est également plus puissante grâce à un nouveau processeur. Les lancement et téléchargement des jeux sont ainsi plus rapides. Mais, cette puissance supplémentaire permettra aussi à la New 3DS d’accueillir des jeux exclusifs qui nécessitent plus de puissance de calcul, la console restant par ailleurs rétro-compatible avec les jeux 2DS/3DS. Ce sera le cas de « Xenoblade Chronicles 3D ».

Autre point fort : l’apparition d’un système de « head tracking » (« suivi de la tête » littéralement), soit une technologie de détection du visage, qui rend l’effet 3D plus efficace en l’adaptant suivant les mouvements de tête du joueur.

Pêle-mêle, la console bénéficie d’un transfert sans fil des fichiers multimédia avec un PC, gagne en autonomie, est équipée de deux gâchettes supplémentaires (ZL et ZR) et d’un second stick analogique baptisé « C » sur le côté droit (qui pourra notamment être exploité pour les mouvements de caméra, d’ou le « C » pou « Caméra »). Ce dernier manquait cruellement à la 3DS, tant et si bien qu’un accessoire baptisé Circle Pad Pro l’apportait à la petite portable.

Nintendo lorgne également du côté de la mobilité en inaugurant les coques interchangeables destinées à la New 3DS.

La New 3DS est commercialisée au tarif de 170 euros, tandis qu’il faut compter 200 euros pour le modèle XL.

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