Nicolas Sarkozy pris sous les feux d’un Google bombing

Mobilité

Il suffit de taper la requête « trou du cul du web » sur Google pour constater que Nicolas Sarkozy bénéficie actuellement « d’un traitement de faveur ».

Est-ce un un effet collatéral au débat houleux portant sur Hadopi 2 ? Depuis quelques jours, Nicolas Sarkozy est la cible de la technique sur Internet dite « Google bombing ».

En tapant la requête « trou du cul du web » sur le moteur, la première réponse qui apparaît est celle de l’ancien site de campagne du candidat UMP devenu Président de la République.

Cette réponse remonte dans le classement des pages de résultats Google car des webmestres jouent sur le volet « popularité » d’une page Web pris en compte dans les algorithmes du moteur.

Ainsi, si de nombreux liens hypertexte pointant vers http://www.sarkozy.fr sont créés à partir de l’expression « trou du cul du web », Google fait automatiquement cette réponse. L’Elysée a précisé que ce site Internet était « inactif » en l’état actuel. Visiblement, http://www.elysee.fr est mieux surveillé.

Quand Nicolas évoquait Iznogoud et vice-versa

Auparavant, la biographie officielle de George W. Bush, alors Président des Etats-Unis, avait également fait l’objet d’un « Google bombing » à partir de l’expression « Miserable failure » (échec lamentable).

Son successeur n’est pas mieux loti : en tapant la requête « worst failure ever » (la pire erreur de tous les temps) sur Google.com, la deuxième réponse est la biographie de Barack Obama présentée sur le site de la Maison Blanche.

En 2005, Nicolas Sarkozy avait déjà été la cible de la même technique. Lorsque que l’on tapait « Nicolas Sarkozy » sur le moteur, le premier lien qui remontait était le site Internet de la comédie Iznogoud de Patrick Braoudé. Mais, à l’époque, c’était plus vicieux. Car l’inverse marchait également. Un double Google bombing.

De son côté, Google considère cette technique comme malveillante car elle affecte la pertinence et la qualité des recherches effectuées sur son moteur.

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