No More Ransom : la lutte s’organise contre les rançongiciels

Sécurité

L’un des outils de déchiffrement disponible sur le site No More Ransom est mis à jour pour prendre en charge les dernières versions du rançongiciel GandCrab.

Il y a du nouveau sur No More Ransom.

Ce site internet est né à l’initiative de la police néerlandaise, d’Europol et de McAfee. Il regroupe des outils destinés à aider les victimes de rançongiciels à récupérer l’accès à leurs données chiffrées.

Plusieurs dizaines de « déchiffreurs » sont disponibles. Ils sont le fruit des travaux d’éditeurs comme Avast, Check Point, Kaspersky ou encore Trend Micro.

Bitdefender a aussi apporté sa contribution, contre trois rançongiciels : Annabelle, Linux.Encoder et GandCrab.

Ce dernier avait fait ses premières victimes officielles fin janvier 2018. Caché dans des pièces jointes et des bannières publicitaires, il a la particularité de demander des rançons en crypto-monnaie Dash. Un modèle d’affiliation (partage des revenus) encourage à sa diffusion.

En l’espace d’un mois, il avait fait, selon Europol, plus de 50 000 victimes, essentiellement en Europe.

L’estimation avait été communiquée parallèlement à la mise à disposition d’un déchiffreur, sous la forme d’un exécutable Windows.

Celui-ci vient d’être mis à jour pour prendre en charge les dernières versions de GandCrab.

Le ransomware a évolué sur de nombreux plans, dont celui du chiffrement. D’AES-256-CBC, il est passé à l’algorithme Salsa20. Sa cible a en outre été réduite aux fichiers pesant au plus 1 Mo, alors qu’il chiffrait, à l’origine, des fichiers de plusieurs Go.

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Crédit photo : tuaulamac via Visualhunt / CC BY-NC-SA

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