Nokia accentue la restructuration en vue d’un rebond plus rapide

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Le fabricant finlandais de téléphones mobiles veut supprimer 10 000 postes en plus d’ici fin 2013. Il cède sa division Vertu (terminaux haut de gamme) et la direction est remaniée.

Stephen Elop entame une restructuration plus profonde de Nokia.

C’est assez rude mais le P-DG de la firme télécoms finlandaise considère qu’il faut accomplir des vrais changements nécessaires pour reconquérir le terrain perdu voire inexploré dans la mobilité.

En particulier les smarphones et les tablettes. Récemment, Nokia a perdu sa première place de fabricant de téléphones mobiles au profit de Samsung.

Dans le cadre d’une présentation révisée de sa stratégie et de ses perspectives, Nokia vient d’annoncer un plan de suppression de 10 000 postes d’ici fin 2013.

C’est un volet supplémentaire par rapport à ce qui avait été déjà annoncé en février. A savoir 4000 postes supprimés au niveau global.

Les unités de production des terminaux sont affectées en priorité (Allemagne, Canada, Mexique…).

Celle de Salo en Finlande constitue un symbole : l’usine va fermer mais la R&D est maintenue.

Afin de se concentrer sur les priorités business et redresser la barre de ses résultats financiers (calamiteux), Nokia se déleste de sa division Vertu (smartphones haut de gamme) cédée à la société de capital-risque EQT VI.

En revanche, elle récupère dans son giron des actifs de la société suédoise Scalado (imagerie numérique).

Enfin, Stephen Elop procède à un remaniement du top management de Nokia dans l’espoir de donner un nouveau souffle à la firme.

Celle-ci souffre de la concurrence avec les écosystèmes Android (Google) et iOS (Apple, iPhone) mais aussi de l’agressivité commerciale des fabricants asiatiques de terminaux mobiles.

Les synergies escomptées avec Windows Phone – et, plus globalement avec son allié Microsoft – ne se transforment pas en succès commercial. Il faut encore réduire la voilure et redoubler d’effort dans l’innovation.

Nokia peut-il relever ce défi ? Certains analystes IT en doutent, comme Asymco.

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