Nokia Siemens Network reprend un gros morceau des technologies sans fil de Nortel

Mobilité

Nokia Siemens Network acquiert Les actifs CDMA et LTE de Nortel en difficulté financière.

Nokia Siemens Networks vient de s’emparer d’un pan de technologies sans fil issu de Nortel, qui rencontre actuellement de sérieuses difficultés financières. Au point d’être contraint de se placer sous la protection de la loi américaine sur les faillites en début d’année.

L’intérêt de l’équipementier réseaux mi-finlandais mi-allemand vis-à-vis des technologies de Nortel était connu. Il vient de le confirmer en reprenant deux types d’actifs wireless : le premier portant sur la norme Long Term Evolution (LTE) présentée comme la 4G, le second portant sur la norme CDMA, présentée comme concurrente de l’UMTS en Europe et bien implantée en Amérique du Nord.

Coût de la transaction (avec le soutien de l’agence fédérale canadienne en faveur du crédit pour l’exportation) : 650 millions de dollars (US). Selon le communiqué de Nokia Siemens Network, l’opération serait finalisée d’ici le troisième trimestre 2009, si les organismes de régulation de la concurrence des pays concernés l’autorisent.

Toujours dans le cadre de cet accord, un échantillon de 2500 collaborateurs de Nortel localisés dans quatre pays (Canada, Etat-Unis, Mexique et Chine) feront l’objet d’un transfert chez Nokia Siemens Networks. 400 d’entre eux planchent sur la R&D orientée LTE. Ce qui est considéré par le fournisseur de solutions réseaux acquéreur comme une mine d’or. Car les principaux opérateurs mondiaux scrutent actuellement le potentiel des prochains réseaux 4G. C’est le cas de NTT DoComo au Japon. Client chez Nortel, le compte du premier opérateur japonais tombe dans le portefeuille de Nokia Siemens Networks.

Concernant le volet CDMA, Nortel travaillait avec trois des cinq principaux opérateurs ayant déployé une infrastructure de ce type dans le monde. C’est le cas avec le puissant opérateur mobile américain Verizon Wireless aux Etats-Unis.