Particeep lève 800 000 euros : des ambitions FinTech à l’international

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Deuxième tour de table pour Particeep, dont les technologies permettent la distribution de produits d’épargne et l’organisation d’opérations de financement.

AXA n’a pas oublié Particeep.

Le groupe spécialisé dans l’assurance et la gestion d’actifs avait emmené*, il y a deux ans, la première levée de fonds (350 000 euros) bouclée par cette start-up à l’origine de solutions SaaS pour la création de places de marché d’investissement.

Le voilà qui remet au pot dans le cadre d’un tour de table de 800 000 euros, dont un tiers en dette et le reste en capital.

Bpifrance se joint à l’opération, au même titre que Total Développement Régional et JMYX Holding, fonds de capital-risque présidé par Jean Losco – fondateur de Fircosoft, un éditeur de logiciels de filtrage des flux financiers.

Ce financement sera exploité dans une logique de développement à l’international, avec l’objectif de doubler, en un an, un effectif qui compte actuellement une douzaine de collaborateurs, dont les trois cofondateurs : Steve Fogue (président ; ex-Société Générale), David Dumont (DG, passé par le même groupe bancaire) et Adrien Crovetto (directeur technique ; ancien de Netapsys).

Et vint l’API

Il s’agira d’accompagner, dans le même temps, la segmentation d’une offre délivrée depuis peu sous la forme d’une API, en complément au modèle de la plate-forme « clés en main » personnalisable avec lequel la start-up basée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) avait lancé ses activités en 2013.

Que doit-on entendre par « places de marché d’investissement » ? Des plates-formes exploitables en marque blanche, qui permettent d’une part de distribuer des produits financiers non cotés (épargne, fonds communs, sociétés civiles, assurances-vie…) et de l’autre, de mettre en place des campagnes de financement participatif.

L’exploitation du moteur technologique de Particeep à travers l’API donne davantage de latitude en matière de développement, avec en ligne de mire des solutions de collectes de fonds privées ou encore de reporting pour les clients, hébergées dans le cloud ou sur site.

* La première levée de fonds avait été souscrite par AXA Seed Factory. Depuis lors, la gestion du portefeuille de ce fonds d’amorçage visant les start-up françaises du numérique positionnées sur les métiers de la banque et de l’assurance a été transféré à AXA Strategic Ventures, dont la visée est plus globale.

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