Pierre-Dimitri Gore-Coty : « Uber propose désormais sa technologie aux taxis parisiens »

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Pierre Dimitri Gore Coty

Après les chauffeurs privés, Uber ouvre sa plate-forme technologique aux taxis parisiens. Le directeur de la filiale française s’explique…

Depuis son arrivée à Paris remontant à fin 2011, Uber, application de réservation de « chauffeurs privés », provoque des remous.

Des groupements et gérants de taxis n’apprécient guère ce type d’applications, évoquant une forme de concurrence déloyale.

Gizmodo avait testé le concept en août 2012. Bilan : Efficace mais un peu plus onéreux qu’un « taxi officiel ».

Uber cherche à se fondre davantage dans le paysage en étendant son service : on peut désormais localiser un taxi et être mis en contact avec son chauffeur.

Interview du responsable en charge du développement d’Uber sur le marché français.

ITespresso.fr : Depuis votre lancement, combien de personnes avez-vous fait voyager ? Combien de « chauffeurs privés » sont dans votre réseau ?

Pierre-Dimitri Gore-Coty : Nous travaillons à Paris avec plusieurs centaines de sociétés de transport, qui ont effectué plusieurs centaines de milliers de courses via Uber depuis notre lancement à Paris !

ITespresso.fr : Pourquoi ce changement de politique ? Est-ce une manière de vous réconcilier avec les « taxis officiels » ?

Pierre-Dimitri Gore-Coty : Nous n’avons jamais été en guerre contre les taxis. Uber propose d’ailleurs sa technologie aux taxis dans de nombreuses villes américaines.

Ce qui nous a poussé à proposer une offre « Taxis à Paris » est, d’une part, la volonté de proposer une offre plus accessible aux nombreux parisiens qui valorisent la simplicité de la commande plus que le niveau de service et, d’autre part, de proposer aux taxis parisiens une alternative aux centrales radio classiques, qui leur facturent des abonnements parfois difficile à rentabiliser

ITespresso.fr : Dans le fond, le nouveau Uber, c’est une centrale de prise de commandes pour gérer ses déplacements urbains ?

Pierre-Dimitri Gore-Coty  : Je ne pense pas que nous pouvons parler d’un « nouveau Uber ». Nous avons toujours été une plateforme de mise en relation.

Cette mise en relation s’effectuait exclusivement sur un marché haut de gamme, et s’étend maintenant sur un marché plus démocratisé qui est celui des taxis.

Mais plus qu’une simple plateforme de mise en relation, nous veillons à la qualité du service, en permettant aux utilisateurs de noter leurs chauffeurs en fin de course.

Nous promettons donc une flotte de chauffeurs de qualité, et répondant aux besoins de chacun !

ITespresso.fr : Pourriez-vous également faire votre entrée dans le monde du co-voiturage voire de la réservation de véhicules de location ?

Pierre-Dimitri Gore-Coty : Chaque chose en son temps :-) Cela n’est pas à l’ordre du jour.

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