Piratage Bercy : Bernard Carayon réclame un audit des infrastructures publiques de communication

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Le député, expert en intelligence économique, prend l’affaire de cyber-espionnage au sérieux. Il demande au Premier ministre qu’un état des lieux des systèmes d’informations des ministères soit dressé.

Spécialiste de l’intelligence économique, Bernard Carayon, député UMP du Tarn, a profité du piratage de Bercy pour demander au Premier ministre un « audit des risques pesant sur les « infrastructures publiques de communication ».

Dans une récente contribution sur son blog, il considère que « cette affaire extrêmement grave souligne la vulnérabilité des systèmes d’information publics que j’ai dénoncée dans plusieurs rapports parlementaires ».

Dans ce prolongement, le député vient d’adresser une lettre à François Fillon.

Il demande au Premier ministre un « audit » sur les infrastructures publiques de communication réalisé sous la forme d’une mission interministérielle et piloté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Lors d’une récente interview accordée à 20 Minutes, le député a déclaré que « cette intrusion [dans le système d’information du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, ndlr] prouve que la présidence française du G20 a bien plus d’enjeux que certains ne le pensaient. »

Tout en poursuivant : « L’intérêt pour les hackers serait ainsi de connaître la position de la France, et d’autres pays du G20, sur les questions de parité des monnaies ou de déséquilibres commerciaux. »

Bernard Carayon effleure la piste de l’espionnage d’Etat. « Un Etat se cache sûrement derrière les pirates. Je ne vois aucun autre acteur susceptible de mener une attaque informatique de cette ampleur. »

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