Protection des données : le double clash d’Alex Türk au niveau européen

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En qualité de Président du G29 (Europe) et de la CNIL (France), Alex Türk a considéré que la révision de la directive sur la protection des données personnelles démarrait mal.

G29 : le manque criant de budget pour l’expertise de la protection des données

Autre révélation faite à l’occasion de ce point presse particulièrement enrichissant lors des Assises de la Sécurité.

On a appris qu’Alex Türk a quitté ses fonctions de président du G29 « entre fin 2009 et début 2010 » après avoir cette fonction en avril 2007.

« J’ai refusé de me représenter à la présidence du groupe de l’Article 29 (deux ans, renouvelable) en raison du manque de moyens budgétaires attribués par l’Union européenne à ce groupe d’experts techniques de la protection des données », assure-t-il.

« On n’a pas un centime en budget, ne serait-ce que pour des travaux de traduction, des expertises ou des auditions (avec des visites aux Etats-Unis ou en Asie). Impossible, faute de financement propre », poursuit le président de la CNIL.

« Je soupçonne même certains hauts fonctionnaires de l’Union européenne d’exprimer des doutes sur la nécessité de pérénniser le G29. »

Le 12 octobre dernier, une réunion de travail du G29 était prévue à Bruxelles.

Au menu, on trouvait les discussions sur la révision de la fameuse directive 95/46/EC (protection des données personnelles).

On y trouve également une rubrique « nomination » à la vice-présidence du Groupe de travail Article 29.

Selon le dernier organigramme disponible en ligne, Jacob Kohnstamm dispose des fonctions de président du G29 et Artemi Rallo, représentant de l’Agence espagnole de protection des données, figure en deuxième position.

Alex Türk reste membre du G29. Faudra songer à changer la page Wikipedia

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