QuickTime 5 montre le bout du Net !

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Quick Time 5 est disponible? en version bêta. Et il ne s’agit pas d’un simple remodelage du célèbre logiciel de visualisation et de distribution de contenu multimédia. La version 5 promet d’être plus simple, plus sûre et plus stable.

Changements en profondeur pour la version 5 de QuickTime, présentée par Phil Schiller, patron du marketing mondial de la Pomme, aux professionnels de la vidéo numérique. L’extérieur d’abord. Tout le monde l’a déjà vu : c’est l’interface de la version livrée avec MacOS X. Le bouton de volume au style « Aqua » remplace avantageusement la molette de volume quasiment inutilisable de la version 4, les boutons de commande sont très pratiques et permettent un contrôle précis, d’avant en arrière, du début de piste à la fin. Comme sur la version trouvée dans X, QT5 pour MacOS dispose du bouton d’accès aux canaux de QuickTime TV (QTV), qui ouvre une fenêtre à l’intérieur du lecteur, facilitant l’accessibilité des canaux des chaînes en diffusion directe.

Ce n’est pas tout : QT5 adopte la mode des skins et pourra changer d’aspect. Les utilisateurs comme les développeurs pourront proposer et utiliser des tons et types de surface autres que le métal brossé standard. La transition vers MacOS X se fait sentir discrètement : les boutons habituels de fermeture, de minimisation et d’agrandissement de fenêtre ont pris le style « Aqua ».

Côté intérieur, QT5 intègre tout un ensemble de nouveaux codecs, les éléments de codage/décodage, qui vont permettre à QT5 d’afficher des flux Flash de Macromedia ou bien Shoutcast, pour écouter les serveurs musicaux du même nom. Mais dans le sac à malices, on trouvera aussi de nouveaux codecs Sorenson pour les flux vidéo, ainsi que la possibilité d’encoder au format MPEG 1. Et il faut ajouter à cela la vision sous tous les axes que permet désormais QTVR, le module de réalité virtuelle.

Si le lecteur QuickTime a beaucoup évolué, la version 3 du serveur n’est pas en reste. Outre les évidentes améliorations de qualité de broadcast, le nouveau serveur est également muni d’une interface d’administration plus facile d’utilisation et contrôlable depuis un navigateur. Parmi les améliorations notables, on relève la protection contre les sauts de lecture, un défaut majeur de l’Internet, qui, comme l’a rappelé Phil Schiller, n’a pas été prévu au départ pour la diffusion en direct. Les fluctuations du réseau sont donc souvent l’occasion de ces brèves interruptions de son ou d’image, quand il ne s’agit pas d’interruptions totales ! Schiller et la responsable du marketing des produits QuickTime en ont fait une démonstration à couper le souffle. Dommage, cette fonction ne pourra pas fonctionner tout de suite, mais uniquement sur les serveurs équipés de la nouvelle version du streaming server.

Dernier point important, QuickTime est un système ouvert : il sera possible de télécharger des plug-ins de tierces parties pour améliorer encore le lecteur, comme le DDD, un module permettant de transformer des films existants en films 3D à regarder avec des lunettes 3D ! Ou encore iPIX (voir l’article de ce jour) , le module de lecture d’images et de films sphériques à 360 degrés qui s’intègre complètement au nouveau lecteur. Tout un monde d’interactivité qui se déploie désormais et montre toute la puissance de la structure de base de QuickTime, qui reste le premier outil des professionnels de la vidéo et de l’animation.

Une version bêta est déjà disponible mais n’est valable que pour une durée limitée. Attention, cette version nécessite que vous ayez installé une version QT4 en langue anglaise ou que vous ayez désinstallé la version QT4 en langue française.

Pour en savoir plus :

* Télécharger QuickTime 5 (en anglais)

* Le discours de Phil Schiller (en anglais)