RGPD : tous les mécanismes de recueil du consentement ne se valent pas
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Les données de Commanders Act (solutions marketing) suggèrent des performances inégales pour les différentes méthodes de recueil du consentement des internautes.
« La discrétion ne paye pas : […] mieux vaut privilégier des blocs contrastés avec une taille de police qui se remarque. »
Commanders Act dresse ce constat à propos des bannières présentées aux internautes pour les avertir de la collecte de données personnelles et éventuellement obtenir leur consentement.
L’éditeur de logiciels marketing (ex-TagCommander) a analysé, sur un échantillon de 16 sites internet, le comportement d’un peu plus de 10 millions de visiteurs.
Il en a déduit une corrélation entre la surface des bannières et le taux de réponses positives.
La méthode choisie pour obtenir l’accord de l’internaute joue aussi. Le mode « strict », caractérisé par une expression directe du consentement, recueille 28 % de réponses positives, contre 69 % pour le « soft » et 78 % pour le « super soft » (voir les définitions ci-dessous).
Probable conséquence de la surface occupée par les bannières, l’opt-in est plus fréquent sur mobile (59 % des cas) et tablette (76 %) que sur desktop (56 %).
Les utilisateurs vont rarement plus loin dans le paramétrage de leur consentement : 0,1 % visitent la page de contrôle des cookies ; 0,07 %, le centre de préférences.
Les secteurs des voyages et des médias ont tendance à privilégier le consentement « super soft ». Une méthode que la révision de la directive « vie privée et communications électroniques » (e-privacy) pourrait remettre en cause.
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