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RH : une envie d’ailleurs dans les métiers du numérique

Plutôt heureux dans leur travail, mais majoritairement animés d’envies d’ailleurs, sur fond de manque de perspectives d’évolution.

Une enquête réalisée en 2017 par le Blog du modérateur avec la plate-forme HelloWork (ex-RegionsJob) dressait ce portrait des professionnels du numérique.

D’une année sur l’autre, le périmètre d’étude a évolué, mais la tendance s’est confirmée.

L’échantillon s’est agrandi (de 1 248 à 1 506 personnes), mais la proportion de répondants à se dire « très heureux » au travail n’a pas changé : 10 %. Ils sont légèrement plus nombreux à se déclarer « plutôt heureux » (+ 2 points, à 53 %).

Les principaux critères définissant le bonheur au travail n’évoluent pas non plus : les missions exercées restent au premier rang (+ 4 points, à 71 %), devant l’équipe (+ 1 point, à 64 %) et la rémunération (+ 1 point, à 59 %).

Le taux de satisfaction global sur ces trois critères augmente légèrement : 51 % pour le salaire (+ 2 points), 68 % pour les missions (+ 2 points) et 76 % pour l’équipe (stable). Il demeure plus faible sur le management, les formations… et les perspectives d’évolution.

Autre indicateur en progression : le nombre de professionnel du numérique à ressentir du stress. Ils sont 45 %, contre 42 % en 2017. La charge de travail en est la première raison (65 % ; + 10 points), devant les objectifs « trop imprécis » (55 % ; + 2 points, mais l’an dernier, il était question d’objectifs « trop élevés ») et la nécessité d’être connecté en permanence (41 % ; + 9 points).

S’ils sont 9 % à se sentir souvent en situation de burn-out, ils sont plus nombreux (16 %) à se dire souvent victimes de bore-out (syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui). Un indicateur progresse en parallèle : près d’un tiers des sondés (30 %) estiment que leur travail n’a pas de sens. Ils étaient 26 % en 2017.

Dans ce contexte, nombre de professionnels du numérique ne se voient pas rester longtemps dans la même entreprise. 70 % estiment qu’ils auront quitté la leur sous deux ans. 49 % pensent même qu’ils auront changé de métier. Ils sont presque autant (46 %) à envisager de quitter le secteur à terme, pour exercer un travail sans rapport avec Internet.

Crédit photo : zigazou76 via Foter.com / CC BY

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