Richard Stallman (Free Software Foundation) : Les OS, cette bande de malware pour pigeons…

MobilitéOS mobilesPoste de travailSécuritéSystèmes d'exploitationVirus
richard-stallman-free-software-foundation

Fidèle à lui-même, Richard Stallman, créateur de l’OS GNU (souvent baptisé Linux), dézingue dans une tribune les principaux OS du marché (Windows, Mac OS, iOS, Android) perçus comme des malware.

(Update 27/05/15 à 18H31) Windows, Mac OS, iOS, Android…Tous dans le même panier : ce sont des malware.

Fidèle à son image d’ardent défenseur des logiciels libres à travers sa fondation Free Software Foundation, Richard Stallman, qui se présente comme « créateur de l’OS GNU (souvent baptisé Linux) », dézingue les principaux OS disponibles sur le marché.

Il va même plus loin dans une tribune diffusée par The Guardian dans l’édition du 22 mai : « Au XXIème siècle, les logiciels propriétaires sont développés pour des pigeons » (libre adaptation de « suckers » dans la version originale).

Richard Stallman considère que les OS influents sur le marché ne cachent que des malware. C’est-à-dire des programmes conçus pour « tromper leurs utilisateurs ».

La charge est lourde : « Certains programmes sont conçus pour espionner l’utilisateur. Certains sont conçus pour enchaîner les utilisateurs, tels que la gestion des droits numériques (DRM). Certains intègrent des portes dérobées pour frapper à distance. Certains vont même jusqu’à imposer la censure. Certains développeurs fomentent explicitement des sabotages au détriment de leurs utilisateurs. »

A quelques nuances près dans la vision de Richard Stallman, Windows, Mac OS, iOS et Android représentent des malware ou intègrent des bouts de codes dans ce sens.

De manière plus générale, les apps « non-libres » sont également « remplies » de malware, qui collectent des données transmises à des firmes, qui servent d’outils d’espionnage ou qui pistent nos usages.

Les produits numériques comme les téléviseurs connectés ou la poupée Barbie connectée servent à transmettre des éléments de communication à distance. « Devons-nous faire confiance à un Internet des objets avec des logiciels propriétaires ? »

Richard Stallman recommande de rejeter de manière individuelle les logiciels propriétaires ou les services Web qui permettent d’espionner ou de tracker les utilisateurs.

L’appel à la résistance devient un combat politique.

« Cela pré-suppose la démocratie et la démocratie incite à mener à la défaite des traités comme le TPP [Trans-Pacific Partnership pour Partenariat transpacifique] et le TTIP [Transatlantic Trade and Investment Partnership pour Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ou TTIP] qui donnent aux firmes le pouvoir d’éradiquer la démocratie. »

Inflexible….Plus de trente ans après avoir enclenché le mouvement des logiciels libres, Richard Stallman n’a vraiment pas changé d’avis sur les logiciels propriétaires.

(Crédit photo : Free Software Fondation)

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur