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Rovio : le créateur d’Angry Birds s’envolerait vers la Bourse

La Bourse, un horizon proche pour Rovio ?

L’éditeur finlandais, dont la licence Angry Birds a connu un succès mondial, pourrait faire le grand saut dès le mois prochain, à en croire Bloomberg.

Malgré des signaux émis dans ce sens, en particulier lorsque des rumeurs d’une acquisition par le groupe chinois Tencent s’étaient fait jour, aucune décision ferme n’aurait encore été prise concernant cette opération qui s’effectuerait à la Bourse de Helsinki, sur la base d’une valorisation avoisinant les 2 milliards de dollars.

Rovio pourrait, à cette occasion, lever 400 millions de dollars qui lui permettraient notamment de financer le développement de son deuxième film d’animation, prévu pour 2019.

Le premier, sorti en salles l’an dernier, a réalisé 350 millions de dollars au box-office et porté la progression du chiffre d’affaires de l’entreprise : 190,3 millions de dollars, contre 142,1 millions en 2015, avec un Ebit (résultat avant intérêts et impôts) qui passe au vert, à 17,5 millions de dollars.

Un complément d’activité nécessaire au vu du ralentissement de la croissance des revenus associés à l’exploitation du jeu Angry Birds, sous des modèles variés en fonction des déclinaisons thématiques et des plates-formes.

Périmètre réduit

Dans ce contexte, Rovio a déjà dû se réorganiser à plusieurs reprises.

Une première vague de suppression de postes (à hauteur de 16 % de l’effectif) avait été officialisée à l’automne 2014, quelques semaines après l’annonce d’un passage de témoin, au poste de CEO, entre le cofondateur Mikael Hed et le directeur commercial Pekka Rantala.

À l’été 2015, nouvelle coupe : Rovio se séparait de 260 personnes, soit plus d’un tiers de l’équipe restante, après s’être réorganisé sous le prisme de trois pôles (jeux, médias et produits dérivés).

Plus récemment, certains actifs, dont le studio d’animation et l’activité d’édition de livres, ont été vendus à Kaiken Entertainment, start-up dirigée par… Mikael Hed.

Rovio n’est pas le seul éditeur à avoir été confronté aux limites d’un freemium, modèle économique souvent associé au casual gaming sur mobile. King Digital, à l’origine de Candy Crush, a suivi une trajectoire similaire : valorisé 7,6 milliards de dollars à son entrée en Bourse en 2014, il avait été acquis l’année suivante par Activision Blizzard, pour 5,9 milliards de dollars.

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