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Les salariés européens ont-ils intégré la transformation numérique ?

L’automatisation ? Les salariés européens y perçoivent un facteur majeur de transformation du monde du travail, mais ont du mal à estimer quand ils en ressentiront les effets.

Ce constat ressort de l’édition 2019 du rapport « The Workforce View in Europe » publié par ADP.

Le fournisseur de solutions RH s’est appuyé sur une enquête réalisée en octobre 2018 par l’agence Opinion Matters.

Sur les 10 585 personnes dont les réponses ont été collectées, 56 % désignent l’automatisation comme source de « changements significatifs » sur les prochaines années.
Ils sont 42 % à dire de même pour l’intelligence artificielle ; 39 % pour l’Internet des objets ; 35 % pour la biométrie ; 23 % pour la blockchain.

Les membres de la génération Y (définis comme les 16-34 ans) sont ceux qui pensent en subir les conséquences les plus lourdes. Mais au global, le remplacement des humains par des robots apparaît comme un horizon lointain : 85 % ne l’attendent pas avant au moins 5 ans.

L’inquiétude est particulièrement marquée au Royaume-Uni : 27 % des salariés interrogés anticipent une automatisation de leur poste dans les 5 ans. ADP y voit une conséquence logique de l’importance, sur place, des emplois liés aux services financiers et à l’informatique.

Données collaborateurs : les doutes des Français

En France, les craintes se manifestent davantage sur le volet des données personnelles. 34 % des salariés doutent que leur employeur respecte toujours leur confidentialité, contre 26 % à l’échelle des 8 pays étudiés.

Sur l’ensemble de l’échantillon, le fait de n’avoir aucun contrôle sur les données conservées s’impose comme la première source d’inquiétude (pour 11 % des répondants). Suivent la vulnérabilité des systèmes d’information (10 %) et la conservation d’une trop grande quantité de données sans consentement (7 %).

Les salariés soulignent aussi les effets perturbateurs du numérique sur leur productivité, mais dans une moindre mesure. 4 % considèrent en l’occurrence que leur téléphone personnel peut constituer une distraction (10 % chez les 16-24 ans). 5 % l’affirment pour les réseaux sociaux ; 7 %, pour les e-mails externes et 9 % pour les e-mails internes. On est loin, néanmoins, du mauvais management (23 %) et du manque de personnel de soutien (18 % ; voir ci-contre).

Les salariés se sentent cependant majoritairement prêts à relever les défis : 89 % pensent posséder les compétences pour réussir leur carrière (+ 6 points par rapport à l’édition 2018). 40 % s’en disent même « certains » (+ 5 points).

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