Smartphones, tablettes, hybrides…Samsung à la conquête du nomadisme

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Samsung Galaxy SIII

Samsung nourrit des ambitions sans limites sous l’angle de la mobilité. Coup de projecteur sur le catalogue dense et les retombées des offensives technologiques et commerciales (galerie photos).

La mobilité sous ses angles insoupçonnés

Son printemps 2012 place sous le signe de la mobilité, Samsung s’est trouvé en la technologie NFC un nouveau cheval de bataille.

Sous la bienveillance du consortium Cityzi destiné à promouvoir les technologies sans contact à un niveau national et avec le concours du CIC et de NRJ Mobile, une version spéciale du Galaxy S2 a vu le jour.

Ce terminal permet notamment le paiement sans contact, mais aussi l’identification RFID et l’obtention d’informations en scannant des pastilles électroniques, à la manière des QR codes.

L’expérience s’est même étendue au B2B en vertu d’un partenariat avec l’Urbaine des Travaux, société spécialisée dans le nettoyage de graffitis.

Les techniciens utilisent une application dédiée pour géolocaliser les tags et autres oeuvres d’art urbain indésirables, avant de répertorier le bilan de leur tournée.

Dans un autre registre, Samsung s’est risqué à l’association d’un téléphone et d’un vidéoprojecteur à 15 lumens, dans le châssis du Galaxy Beam, véritable parenthèse technologique qui pimente la transition vers les tablettes tactiles.

Les ambitions sont tout autant légion sur ce créneau. Témoin la récente mise à jour de la série Galaxy Tab, destination Android Ice Cream Sandwich.

Prochaine étape, accoucher d’un Galaxy Note de 10,1 pouces, avec son stylet attitré, un processeur double coeur à 1,4 GHz, une dalle PLS tactile à technologie Wacom, un écosystème logiciel ciblé que chapeaute l’application Photoshop Touch… et une connectivité qui inclurait notamment la 3G HSPA+ à 21 Mbit/s.

Les effets collatéraux de la convergence devraient tôt ou tard mener Samsung à présenter des terminaux convertibles, munis de claviers amovibles. Mais pas pour tout de suite.

Passés à l’Intel Ivy Bridge, les ultrabooks de la Série 5 ont ainsi relégué au rancart l’hybridité pour privilégier le rapport qualité-prix (899 euros TTC).

Même constat concernant la Série 9, réservée aux plus fortunés avec son stockage hybride et son châssis tout en aluminium.

Dans une échelle tarifaire autrement plus abordable, Samsung poursuit seul l’aventure Chromebook, en étroite collaboration avec Google.

Cette indéfectible confiance réciproque a même mené à la mise sur pied de la Chromebox, une déclinaison sous la forme d’un mini-PC de bureau.

Plus autonome, moins dépendant du cloud, c’est paradoxalement un système d’exploitation Chrome OS retravaillé qui pourrait contribuer à relancer des ventes chiffrées en dizaines de milliers d’exemplaires, essentiellement en milieu éducatif.

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