Sauvegarde et archivage : les deux leviers de la rationalisation du stockage

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Selon la FedISA, les entreprises doivent définir une politique efficace en la matière pour assurer une restauration optimisée en cas de sinistre.

La sauvegarde et l’archivage des données deviendront des enjeux majeurs pour les entreprises au cours de ces prochaines années. Lors de la session « Sauvegarde et archivage : différents mais complémentaires », qui s’est tenue à Paris ce 10 février, Jean-Marc Rietsch, le président de la FedISA (Fédération européenne de l’Information Lifecycle Management, du Stockage et de l’Archivage), a estimé que les volumes de données pourrait atteindre le yottaoctet (10 puissance 24 octets). Rien qu’en 2007, selon HP, il existait déjà 300 exaoctets (2 puissance 60 octets) de données à stocker.

Et même si les budgets alloués au stockage progresseront ces prochaines années, ils ne seront pas assez conséquents pour arriver à absorber les volumes de données générés. « Il s’agit maintenant d’établir des plans préventifs et non plus seulement curatifs. Il existe deux façons d’agir complémentaires : lutter contre l’augmentation des volumes et rationaliser le stockage », explique Jean-Marc Rietsch.

La rationalisation du stockage passe par le transfert des données vers du stockage secondaire (en local ou vers des centres de stockages externes), par l’archivage des données figées qui ne sont plus susceptibles d’être modifiées, et ensuite par la suppression des données après les durées de conservation requises.

Il ne s’agit pas non plus de négliger la gestion du taux d’occupation réel des baies de stockage, souvent encombrées de données inutiles et périmées. « Cette méthode de rationalisation permet de faire gagner de l’espace dans les datacenters, et ainsi de ne pas avoir besoin systématiquement de planifier l’achat de nouveaux serveurs quand ils commencent à saturer », estime le président de la FedISA.

Gérer au mieux le cycle de vie des données

Il est alors indispensable de prendre en compte la gestion du cycle de vie des données générées par les entreprises sous deux angles fondamentaux : la sauvegarde des données d’un côté, et leur archivage de l’autre. Les données doivent être sauvegardées « dès qu’elles sont créées, et quand elles sont destinées à évoluer et à être modifiées ».

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