Semi-conducteurs : NXP va enclencher un vaste plan de restructuration

Mobilité

Avec la suppression de 4500 emplois et l’arrêt de plusieurs usines (dont celle de Caen), NXP espère économiser 550 millions de dollars par an.

NXP Semiconductors annonce un plan de restructuration qui entraînera la suppression de 4500 emplois, soit 15% de ses effectifs à l’horizon 2010. Le fondeur, ancienne branche de semi-conducteurs du groupe Philips, compte fermer trois de ses usines situées en Europe et aux Etat-Unis. Cela dans un délai de un ou deux ans. La société met en vente la manufacture de Caen (Calvados). Si celle-ci n’est toutefois pas rachetée rapidement, NXP en fermera les portes.

L’entreprise hollandaise espère ainsi économiser 550 millions de dollars par an et retrouver une bonne santé financière. La réorganisation du groupe lui coûtera 800 millions de dollars au total.

Après les diminutions d’effectifs, les usines restantes devront fonctionner à plus de 90% de leur capacité. NXP investira 16% à 17% de ses ventes dans la recherche et le développement, comme la plupart de ses concurrents de l’industrie des semi-conducteurs.

« Les changements vont renforcer NXP »

« Il est regrettable de devoir se séparer des salariés. Mais les changements vont renforcer NXP et en faire une société rentable et florissante », déclare Frans van Houten, PDG du groupe.

Ce plan de restructuration est la réaction du groupe à l’environnement économique difficile, à un dollar affaibli ainsi qu’au fait d’avoir transféré sa branche « wireless » (sans fil) dans une nouvelle structure en joint venture avec STMicroelectronics qui diminue ses ressources.

Cette entité devait se positionner à la troisième place sur le marché des puces pour les téléphones mobiles, derrière Qualcomm et Texas Instrument au moment de sa création.